La fin de la IIIème République et la mise en place de l'Etat français et ses conséquences en matière économique.

Résumé du document

La fin de la IIIème République et la mise en place de l'Etat français et ses conséquences en matière économique et sociale. Fiche d'histoire socio-économique de la France



Mai 40 : Reynaud se retire et Pétain devenu chef de gouvernement fait appel à Laval comme vice-président. Il convoque le Sénat et l'Assemblée Nationale à Vichy le 10 juillet afin de procéder à une révision constitutionnelle. Le texte sur lequel ils doivent se prononcer est bref : délégation totale de pouvoir au maréchal Pétain, y compris le pouvoir constituant. Ce texte est adopté à une large majorité.

Extraits

[...] Les Juifs français : statut particulier : sont exclus de la fonction publique et des médias, Commissariat aux questions juives créé en 41 Organisation de la société et de l'économie. une nouvelle doctrine, le corporatisme. L'état était trop présent donc on considère que les professions doivent s'organiser elles-mêmes avec le corporatisme : les syndicats sont appelés à disparaître (et interdits) car interprofessionnels. Publication de la Charte du Travail qui définit un objectif prioritaire : substituer à la thématique de la lutte des classes celle de la solidarité dans l'entreprise. [...]

[...] La fin de la IIIème République et la mise en place de l'Etat français et ses conséquences en matière économique et sociale. le gouvernement Reynaud et les modifications constitutionnelles de 1940. Mai 40 : Reynaud se retire et Pétain devenu chef de gouvernement fait appel à Laval comme vice-président. Il convoque le Sénat et l'Assemblée Nationale à Vichy le 10 juillet afin de procéder à une révision constitutionnelle. Le texte sur lequel ils doivent se prononcer est bref : délégation totale de pouvoir au maréchal Pétain, y compris le pouvoir constituant. [...]

[...] L'Allemagne n'a rien imposé : à Montoire Pétain et Laval rencontrent Hitler. Cette démarche de Vichy a pour but d'alléger les contraintes de l'armistice. Cette attitude est liée à la conviction de la supériorité militaire allemande : fin de l'alliance avec la GB et volonté d'en nouer une avec l'Allemagne ; d'où méfiance des anglais. La flotte française est bombardé le 3 juillet 40 dans la rade de Mers-el-Kébir 1300 marins tués. Cela va causer en France une vague d'anglophobie sans précédent. [...]

[...] Dans un discours radiodiffusé, il déclare souhaiter la victoire de l'Allemagne (contre le bolchevisme) cependant cela lui causera du tort à la Libération. Ce n'est en effet pas un idéologue mais un pragmatique avant tout. - en 42, déclenchement de l'opération Torch : débarquement américain en Afrique du nord où il y a des troupes françaises (quelques combats morts américains français). Le 11 novembre les Allemands déclenchent l'opération Attila qui consiste à envahir la zone sud et à occuper l'ensemble du territoire français. L'armée d'armistice est désarmée, et le général Weygand est arrêté. [...]

[...] exaltation de la famille : c'est la cellule principale de la société d'où la mise en place de l'allocation de salaire unique d. patrie (pas la nation) : il s'agit moins de la communauté nationale que de la terre des pères. Mise en place d'organisations de jeunesse : Compagnons de France (16-18 ans), Chantiers de Jeunesse ( + 20 ans), l'école des cadres installée à Uriage et destinée à former les cadres de ces mouvements. Encadrement des adultes : Légions des combattants ( toutes les organisation d'anciens combattants), la Francisque (16 octobre 41) destinée à récompenser tous ceux qui ont manifesté leur attachement à la Révolution Nationale. [...]