Fiche, technique, nuit, 4, août, 1789
La prise de la Bastille a répandu la "Grande Peur" dans les campagnes; les paysans se révoltent contre les propriétaires terriens, pillent et brûlent les châteaux de ceux-ci pour les plus extrêmes d'entre eux. L'Assemblée nationale ne peut laisser continuer l'expansion du phénomène et décide de statuer sur le système féodal et ce qu'il convient d'en faire.
[...] Fiche technique: La nuit du 4 août 1789 La prise de la Bastille a répandu la "Grande Peur" dans les campagnes; les paysans se révoltent contre les propriétaires terriens, pillent et brûlent les châteaux de ceux-ci pour les plus extrêmes d'entre eux. L'Assemblée nationale ne peut laisser continuer l'expansion du phénomène et décide de statuer sur le système féodal et ce qu'il convient d'en faire. L'ambiance fertile de l'Assemblée Tout part d'une proposition du duc d'Aiguillon au Club breton le 3 août : l'abolition des droits seigneuriaux. [...]
[...] Un mois plus tard, les députés comprennent le supercherie et décrètent, le 20 octobre 1789, que les arrêtés des 4 août et jours suivants, dont le roi a ordonné la publication, seront envoyés aux tribunaux, municipalités et autres corps administratifs, pour y être transcrits sur leurs registres, sans modification ni délai, et être lus, publiés et affichés L'envoi des décrets aux tribunaux, que n'avait pas effectué le Roi, fut ordonné par les lettres patentes du 3 Novembre 1789 et recouvrirent ainsi un caractère légal. Reste que la nuit du 4 août n'a pas entièrement "aboli les privilèges" comme on le retient couramment. [...]
[...] Les droits féodaux ne sont pas abolis mais déclarés rachetables-leur abolition ne sera prononcé que quatre ans plus tard quand la Convention la votera- et seuls les " servitudes personnelles, les corvées et le droit de chasse" (J. TULARD) sont abolis. Les anciens titulaires d'offices sont indemnisés et peuvent ainsi "réinvestir l'argent dans l'argent des biens nationaux. Quant aux corporations, l'article 10 du décret du 11 août se borne à leur interdire de nommer des représentants particuliers pour défendre leurs intérêts devant la municipalité. Elles ne disparaîtront qu'avec la loi d'Allarde, le 2 mars 1791." (J. [...]
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