Cartel des gauches. Union nationale
1ere guerre mondiale = accélérateur de l'histoire + catalyseur à des transformations déjà entamées (ex : modernisation industrielle) → prise de conscience différée de cela
Années 20 : recherche de modernité mais aussi de stabilité
Nombreuses réformes importantes
Personnages clés: Tardieu, Laval, Poincaré, Briand.
[...] Idem pour la loi sur les allocations familiales. Ces réformes engagent la société française sur de nouvelles voies et esquissent la naissance d'un Etat Providence. L'enseignement scolaire tend à se démocratiser. Le lycée considéré comme l'apanage de la bourgeoisie tient à cœur aux droites qui en louent le caractère élitiste. Le principe de la gratuité de la sixième initié par Herriot, ministre de l'instruction civique sous Poincaré est finalisé par Tardieu (en 1933 toutes les classes deviennent gratuites). Parallèlement, les projets de loi les plus novateurs n'aboutissent pas. [...]
[...] La majorité se gagne au fil des jours dans un gouvernement de l'éloquence qui doit trouver un discours unificateur autour d'une politique. Le discours d'union sacrée largement repris ne permet pourtant pas de faire des choix politiques. D'abord se pose la difficulté de la politique étrangère. Le rejet du traité de Versailles par le Sénat américain entraîne l'absence des Etats-Unis de la SDN et la fin de la garantie militaire offerte à la France en cas d'agression. Les britanniques informent également la France que leur soutien ne peut, dans ces conditions, être maintenu. [...]
[...] Pendant que l'on s'occupe des problèmes extérieurs les difficultés internes se renforcent. Agitations sociales et recompositions politiques Les agitations sociales de 1919-1920 ont plusieurs causes. Le coût élevé de la vie, la lenteur de la démobilisation et les tensions dans la réinsertion conduisent à des grèves d'abord des cheminots, puis plus vastes. Crise sociale qui a également une dimension révolutionnaire. Dans le mouvement ouvrier, une minorité souhaite effectivement une révolution mondiale mais la majorité des syndicalistes est hostile à cette idée. [...]
[...] C'est aussi la fascination pour l'Art-déco. Ce système reflète une aspiration au changement plus qu'une réelle transformation des rapports sociaux. C'est perceptible dans l'image de la femme (coiffée à la garçonne, collections de haute couture lancées par des femmes) dont on a une image de personne émancipée et moderne alors que la réalité est autre. Le sénat a refusé l'extension du suffrage universel aux femmes pourtant votée à l'assemblée et la naissance du Bac féminin n'est pas encore mesurable. Les années folles relèvent plus des imaginaires sociaux que de la réalité. [...]
[...] En juillet 1929 Poincaré n'est plus assuré d'un soutien ferme de celle-ci et démissionne. Briand lui succède mais est contraint lui aussi de démissionner en octobre. C'est la fin d'une génération politique, la fin de l'union nationale, la fin des difficultés liées à l'après guerre. La France se retrouve à la croisée des chemins. Expansion économique et organisation L'économie française est à son apogée et les efforts de modernisation entrepris paraissent porter leurs fruits en Ce dynamisme est cependant inégal puisque l'archaïsme règne dans certains domaines. [...]
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