Comme Hindenburg, Pétain ou Eisenhower, Mac-Mahon offre l'exemple d'une carrière à la fois militaire et politique. Issu d'une famille irlandaise, il entre dans l'armée en 1827 et participe à l'expédition d'Alger.
Sous Louis-Philippe, il se fait remarquer lors de la conquête de l'Algérie par une bravoure entêtée que l'on retrouve pendant la campagne de Crimée, où il s'empare de la tour de Malakoff, prononçant son fameux « J'y suis, j'y reste ! ». En 1859, il remporte la victoire de Magenta et il est fait maréchal et duc par Napoléon III.
[...] Il ne reste plus, selon le mot de Gambetta, qu'à se soumettre ou se démettre Renonçant à un nouveau 2 décembre il se plie aux règles parlementaires, appelle le républicain Dufaure et s'engage à laisser au président du Conseil la responsabilité gouvernementale. Deux ans plus tard, la victoire des républicains au Sénat consacre la défaite de l'ordre moral et donne à Mac-Mahon l'occasion de démissionner et de laisser la république aux républicains. Il meurt le 17 octobre 1893. Bibliographie indicative Serge Berstein et Jean-Pierre Rioux. Nouvelle histoire de la France contemporaine, Editions du Seuil p. Frédéric Bluche. Manuel d'histoire politique de la France contemporaine, Presses Universitaires de France - PUF p. [...]
[...] Fiche histoire : Le Maréchal de Mac-Mahon (1808-1893) Comme Hindenburg, Pétain ou Eisenhower, Mac-Mahon offre l'exemple d'une carrière à la fois militaire et politique. Issu d'une famille irlandaise, il entre dans l'armée en 1827 et participe à l'expédition d'Alger. Sous Louis-Philippe, il se fait remarquer lors de la conquête de l'Algérie par une bravoure entêtée que l'on retrouve pendant la campagne de Crimée, où il s'empare de la tour de Malakoff, prononçant son fameux J'y suis, j'y reste ! En 1859, il remporte la victoire de Magenta et il est fait maréchal et duc par Napoléon III. [...]
[...] Le 20 novembre 1873, une loi prolonge les pouvoirs du président pour sept ans. Il gardera ainsi la place et réalisera peut-être la monarchie. L'espoir s'effondre là encore. Le président doit faire face à la montée des républicains, qui triomphent aux élections de 1876. A son corps défendant, Mac-Mahon confie le gouvernement à Dufaure, puis à Jules Simon. Bientôt, un conflit éclate entre le chef de l'Etat et la nouvelle majorité. Le 16 mai 1877, Mac-Mahon oppose sa responsabilité à celle du chef de cabinet et remplace Simon par de Broglie. [...]
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