Fiche politique, société en France au XXe siècle, miracle français, bouleversements sociaux, mondialisation, soft power français, décolonisation, politique étrangère, OTAN, ONU, UE, politique économique française
Avant 1945 existent des entreprises nationalisées comme le Crédit foncier et Caisse des Dépôts et consignations, SNCF, industries d'armements... En 1945-1960 il y a une diffusion du keynésianisme avec le programme cadre du CNR repris par le GPRF (Gouvernement Provisoire de la République Française) de De Gaulle, mais aussi la création d'organismes au service de l'État (l'ENA et l'INSEE, le CNRS, le CEA Commissariat de l'Énergie Atomique).
[...] L'Asie, considérée plus comme un concurrent que comme un partenaire (fort déficit commercial) Investissements chinois en France (vignobles) La France supplantée par les EUA et l'Allemagne MAIS nombreux IDE et accords régionaux (Amérique latine) Conclusion La France est-elle bien armée dans la « guerre économique » ? Vers un retour au patriotisme économique ? [...]
[...] GATT) Concentration des entreprises de compétitivité) : Renault achète Berliet et Peugeot achète Citroën en : Plan calcul (plan gouvernemental par De Gaulle pour assurer l'autonomie dans les technologies de l'information) 1979 : lancement de Ariane (programme spatial) 1956 : 1ère centrale nucléaire + bombe A (1960) MAIS Le défi Américain de Jean-Jacques Servan-Schreiber critique le retard français par rapport aux EUA depuis 1962 : « plan de stabilisation » (=freiner la hausse des prix) de V. Giscard d'Estaing 1966 : le décret Debré-Haberer (fin à la spécialisation banques d'affaires/banques de dépôt) 1968 : crise de mai-juin (grève générale, ↓ de la production industrielle et ralentissement) 1969-1974 : Georges Pompidou « mieux vaut l'inflation que le chômage » La modernisation de la société française 1945-1973 : Les trente glorieuses (« miracle français ») +Etat-providence en France : 1945 : ordonnance sur la Sécurité sociale (l'Etat organise une « mutualisation » avec un système global et centralisé d'assurances sociales inspirée du Rapport Beveridge mais qui repose sur la cotisation des salariés et entrepreneurs-système bismarckien-) + gestion par l'UNEDIC (Union nationale pour l'emploi dans l'industrie et le commerce, 1958) qui délivre les Assedics et l'ANPE (1967) destinée à aider les chômeurs à retrouver un plein emploi 1967 : séparation en de la CNAM (assurance maladie), de la CNAV (assurance vieillesse) 1968 : les Accords de Grenelle (augmente 35% du SMIG et création de la section syndicale dans les entreprises) + démographie : allocations prénatales (1940), quotient familial pour l'impôt direct (1945), allocations familiales (1946), vote des femmes (1944) 1945-1973 : la population passe de 40 M à 52 M hab +Institutions qui favorise l'immigration : l'Office national d'immigration (ONI,1945) pour le recrutement, la Société nationale de construction de logements pour les travailleurs (Sonacotra, 1956) et la Direction de la population et des migrations (DPM, 1966) 1889 : loi de 1889 (impose la nationalité française aux enfants nés sur son territoire afin qu'ils effectuent leur service militaire) +développement de la culture : création des MJC (1948), création du ministère de Affaires culturelles (1959), création du CNC (Centre national de la Cinématographie, 1946), création de la RTF (Radio-télévision française, 1949), essor de la presse (France Soir, Le Parisien) et des magazines (L'Express, Salut les Copains) + création de « minima sociaux » : 1950 : SMIG indexé sur les prix, puis SMIC (1970) indexé sur le salaire ouvrier 1988 : création du RMI (revenu min d'insertion) remplacé par le RSA (2009, revenu de solidarité active) Bouleversement sociaux et irruptions de la modernité 1953 : apparition du poujadisme (mvmt politique et syndicale pour défendre commerçants et artisans) Le malaise paysan (suscide) : la population active agricole est divisés par 4 avec l'arrivé du PAC Déclin de la culture ouvrière : grèves historique de l'usine Renault (1947, expulse ministres communistes), grève dans le secteur minier à Decazeville (1961) et dans le Nord et la Lorraine (1963) Essor du féminisme : contraception (loi Neuwirth, 1967), naissance du MLF (Mouvement de Libération des Femmes, 1970), avortement légalisé (loi Veil, 1975), divorce par consentement mutuel (1975) Mai 1968 : une révolution étudiante (3-13 mai) contre la « vieille Université » avec critique de l'autorité patriarcale (détenu par l'homme), société de consommation, capitalisme (tiers-mondisme) et de l'impérialisme (guerre du Viet-Nam)( nouvelles méthodes pédagogiques, réforme de l'université (autonomie, démocratisation), essor du féminisme, ↓ de la majorité (18 ans par VGE en 1974) + accords de Grenelle (1968), congés payés (1969) début de l'écologie politique : rapport Meadows (1972, première étude sur les dangers de la croissance économique et démographique) candidature de René Dumont (1974, 1er candidat à étiquette écologique), mouvement du Larzac (1971-1981, paysants contre l'expropriation de leur terre) nécessité d'une PAT : ligne de clivage Le Havre-Marseille (riche au N et E/pauvre au S et Paris et le désert français de Jean François Gravier (1947, prise de conscience des déséquilibres dus à la macrocéphalie parisienne) 1956 : création des régions 1963 : création de la DATAR (Délégation à l'Aménagement du Territoire et à l'Action Régionale) avec une politique d'aménagement industrielle (décentralisation), d'urbanisation et d'infrastructures (Zone à urbaniser en priorité-ZUP-, déconcentration), protection de l'environnement (Parcs nationaux, parcs naturels régionaux), zones touristiques (stations de sports d'hiver ex : le « plan Neige » pour aménager sport d'hiver) 1975 : création de FEDER (fonds européen de dvpmt régional) 1982-1983 : lois de décentralisation (création officielles des régions-en gestation depuis 1955-) Technopoles (villes ayant des structures de recherche et d'enseignement technique) : Grenoble, Toulouse et Montpellier Une « France inverse » ? 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[...] Exposition coloniale de Vincennes (1931) Rôle de l'empire durant les guerres mondiales MAIS moins riche et peuplé que l'Empire GB ; l'administration directe coûte cher Des guerres coloniales ruineuses, tant financièrement qu'en terme d'image internationale, de fierté patriotique (défaite de Dien Bien Phu) et de cohésion nationale (Algérie) Un démantèlement rapide de l'Empire (1954-1962), en partie dans la douleur MAIS maintien d'un certain néocolonialisme par la suite (Françafrique) La France confrontée à l'insertion dans la mondialisation Défis de l'ouverture des frontières (GATT puis CEE) Abandon progressif de l'économie mixte et du soutien aux « canards boiteux » Choix d'une Europe libérale qui accélère la libéralisation et la dérégulation Perte de souveraineté progressive : flux de marchandises, de capitaux, de migrants ; perte de souveraineté monétaire puis budgétaire ; disparition des frontières (avec l'UE) Nouvelle dépendance face aux marchés financiers de sa dette aux mains de non-résidents) et fragilisation avec une dette proche des 100% du PIB Installation dans une stagnation séculaire de la croissance, dans un chômage de masse et dans une société inégalitaire MAIS rempart provisoire de son État-Providence II - La puissance résiliente du « modèle français » Le Soft power français Le rayonnement d'une puissance normative et civilisatrice (droits de l'Homme) cf. aujourd'hui protection de l'environnement (COP21) Une puissance diplomatique capable d'exercer son influence (réseau d'ambassades et de consulats, ONU, pays ACP, organisations internationales, francophonie) Un acteur majeur de l'aide au développement Réseau de ses multinationales et de sa diaspora (expatriés, étudiants) Un discours qui porte comme « modèle » : devoir d'ingérence, maintien de la paix (cf. [...]
[...] La France toujours pilier de la construction européenne ? [...]
[...] Fiche France (65 M d'hab km2) Les mémoires dangereuses : B.Stora et A.Jenny (refoulement du peuple français de son passé algérien) « le mythe d'une société postcoloniales apaisées, détachées de ses origines ne s'est pas installé en France » Algérie : révolte contre Bouteflika « La France disparaît du monde » (Nicolas Tenzer, dans un ouvrage portant ce titre, 2008) Les gilets jaunes : volonté d'un retour au trente glorieuse, image de la France dégradée, risque de nostalgie d'un âge d'or trop idéalisé, risque d'essoufflement de la démocratie représentative (aujourd'hui 71 Etats vont vers moins de démocratie, recul démocratique perméabilité au violence, contre-démocratie par l'empêchement (1ère), faiblesse/fragilité du soutien au présidence politique(2ème), relation particulière du peuple et du président(3ème) (cf. [...]
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