Les fêtes sont particulièrement nombreuses pendant la Révolution. C'est un moyen pour les citoyens de s'investir dans la Révolution. C'est un moyen de diffuser les nouvelles valeurs. 1789 signe le début d'un nouveau style de fêtes auxquelles participent aussi des femmes et des enfants. Le mai de la liberté est un nouveau symbole.
Se détacher de l'église est un des éléments essentiels des fêtes révolutionnaires. Lors de ces fêtes, on sort les bancs des églises, on les brûle. Les hauts responsables religieux sont tournés en dérision (évêques montés sur des ânes). Le mai est planté à la place de la croix, du crucifix. La Fête de la Fédération (14 juillet 1790, jour anniversaire de la prise de la Bastille) est un autre symbole.
[...] Les fêtes révolutionnaires Les fêtes sont particulièrement nombreuses pendant la Révolution. C'est un moyen pour les citoyens de s'investir dans la Révolution. C'est un moyen de diffuser les nouvelles valeurs. Référence : Mona Ozouf, Les fêtes révolutionnaires, Les fêtes sont d'abord un moyen de rompre avec l'Ancien Régime - 1789 : nouveau style de fêtes. Participation dans les cortèges des femmes et enfants en plus des hommes. Le mai de la liberté, nouveau symbole. - Se détacher de l'église : c'est un des éléments essentiels des fêtes révolutionnaires. [...]
[...] Les fêtes avaient comme objectif de vider la vie quotidienne des actes religieux et de remplacer le catholicisme par une religion nouvelle qui devait permettre de créer l'unité nationale, une religion civique. C'est en ce sens qu'on parle de transfert de sacralité (baptême civique ; mise en place d'un culte révolutionnaire à travers le culte de la raison et de l'Etre suprême car une vie ne peut s'imaginer sans foi. - Persistance du modèle chrétien. Vie religieuse et fêtes chrétiennes persistent surtout dans les campagnes ; plus largement, la fête de Noël et le dimanche comme jour de culte sont encore très importants. [...]
[...] Les hauts responsables religieux sont tournés en dérision (évêques montés sur des ânes). Le mai est planté à la place de la croix, du crucifix. - La Fête de la Fédération (14 juillet 1790, jour anniversaire de la prise de la Bastille) : un symbole. Son but est de détruire l'ordre ancien et de mettre en place un monde nouveau délégués des gardes nationales de toute la France arrivent à Paris. Louis XVI assiste avec sa femme Marie-Antoinette à la messe. [...]
[...] Cette fête est considérée comme étant la plus grande des fêtes révolutionnaires. Les fêtes révolutionnaires, ou comment éduquer le citoyen Ces fêtes vont d'abord être un moyen d'éterniser la Révolution et de célébrer la République. - mise en place d'une religion civique. On remplace les fêtes des personnages bibliques par des fêtes en l'honneur des martyrs de la Révolution (funérailles nationales, panthéonisations : Voltaire, Marat, Mirabeau, - Nouvelle distribution des fêtes dans le temps (instaurée par le Comité de Salut Public) ; c'est le système de Brumaire an IV : 7 fêtes nationales au cours desquelles la Révolution célèbre sa propre histoire (14 juillet août janvier, 1er Vendémiare (21 septembre : naissance de la République) thermidor, - Multiplication des fêtes morales : les fêtes vont être un moyen de diffuser les nouvelles valeurs nées de la Révolution. [...]
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