Les femmes pendant la Première Guerre mondiale

Résumé du document

Description du rôle des femmes pendant la Première Guerre mondiale et de leur état moral, leur place dans le travail, etc..

Extraits

[...] Femmes et Industrie: Dans les premiers mois de la guerre, on ferme les usines car la main d'œuvre masculine est partie au front. Ce n'est qu'en 1915 que les femmes sont appelées dans les usines pour renforcer l'armement. Les prescriptions légales concernant le travail des femmes sont alors levées. Un Comité de Travail Féminin est crée en avril 1916 par arrêté du Sous Secrétaire d'Etat de l'artillerie et des munitions. Les salaires sont augmentés pour attirer la gente féminine. On rend donc accessible aux femmes des postes auxquels elles n'ont jamais été formées pour permettre à plus d'hommes d'aller au front. [...]

[...] Femmes et Travail après la Guerre Le nombre des femmes occupées dans les professions non-agricoles en 1921 n'a augmenté que de 278500 unités par rapport à 1906. Les femmes ont souvent regagné leur foyer après avoir effectué une activité durant la Guerre. De plus, la natalité a fortement augmenté après la Guerre ce qui explique ce retour au traditionnel rôle féminin. Dans les professions non-industrielles, les conséquences de la Guerre sont visibles dans le doublement des effectifs féminins pour les services publics et administratifs. A Nantes, on trouve quelques chauffeurs de Tramways féminins. Pour les professions industrielles, on retrouve le même niveau qu'en 1906. [...]

[...] Elles remplacent les hommes dans la campagne, s'occupent de la ferme, de leur famille ou encore d'un proche invalide ou blessé. D'ailleurs, certaines d'entre elles deviennent infirmières et aides les médecins pour les blessés de guerre. De plus, elles font des queues interminables pour avoir leur maigre ration alimentaire quotidienne. Elles font des quêtes afin de soutenir l'effort économique. Elles vivent dans la peur permanente de perdre un proche. Certaines travaillent dès l'âge de douze ans. Elles n'ont alors aucun épanouissement et ne pense qu'à subvenir à leur besoin. [...]