Les femmes participèrent aux événements révolutionnaires, mais, n'étant pas un tout indistinct, certaines furent révolutionnaires et d'autres contre-révolutionnaires. Un important mouvement féminin, composante du mouvement populaire, se distingua à certains moments de la Révolution, et ce fut par exemple par leurs manifestations que commencèrent les journées d'octobre 1789 et les insurrections du printemps de l'an III (1795).
Les femmes, qui par leur rôle de nourricières accordaient une attention privilégiée aux problèmes alimentaires, étaient particulièrement nombreuses dans toutes les émeutes de subsistance.
[...] Des femmes se pressaient par ailleurs dans les tribunes publiques des sociétés, clubs ou assemblées (Convention, municipalités), où elles faisaient leur instruction politique tout en y travaillant (d'où le surnom de tricoteuse). La place qui était la leur dans le Souverain et leur citoyenneté incomplète furent au cœur de certains aspects de leurs interventions dans la Révolution comme d'une certaine expression féministe. Dès les débuts de la Révolution, des femmes attendirent une amélioration de leur condition aux points de vue social, familial et économique. Certaines, comme Olympe de Gouges, Etta Palm d'Aelders ou Théroigne de Méricourt, se montrèrent assez radicales, d'autres furent nettement plus modérées. [...]
[...] Les femmes et le féminisme pendant la Révolution française Les femmes participèrent aux événements révolutionnaires mais, n'étant pas un tout indistinct, certaines furent révolutionnaires et d'autres contre-révolutionnaires. Un important mouvement féminin, composante du mouvement populaire, se distingua à certains moments de la Révolution, et ce fut par exemple par leurs manifestations que commencèrent les journées d'octobre 1789 et les insurrections du printemps de l'an III (1795). Les femmes, qui par leur rôle de nourricières accordaient une attention privilégiée aux problèmes alimentaires, étaient particulièrement nombreuses dans toutes les émeutes de subsistance. [...]
[...] Ces deux textes fondamentaux présentent un féminisme théorique ; mais les réflexions sur les droits des femmes ne furent pas propres aux débats de la Révolution. Si légalement, les révolutionnaires leur refusèrent les droits politiques, ils prirent cependant un certain nombre de mesures qui améliorèrent leur condition : reconnaissance civile, égalité successorale, divorce (par consentement mutuel qu'il y avait lieu). Mais après la Révolution, le Code civil napoléonien allait placer les femmes sous la domination du chef de famille pour de longues années. [...]
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