Succession de résumés en 100 mots. La question des Sudètes. La nuit de Cristal. La guerre d'Ethiopie 1935-1936. Erwin Rommel (1891-1944). L'affaire Matteotti. Le putsch de la brasserie. Le NDSAP (jusqu'en 1933). L'Anschluss. La Phalange. La marche sur Rome. La doctrine fasciste. Hermann Goering (1893-1945). Benito Mussolini (1883-1945)
[...] Le roi pensa décréter l'état des sièges : les forces de l'ordre étaient aussi nombreuses que les manifestants et auraient sans doute obéi. Mais Mussolini avait su mobiliser toutes le forces et les hommes politiques. Tous voulaient qu'on lui confie le gouvernement, sous peine de provoquer un bain de sang. Le gouvernement ayant démissionné le 27, Mussolini constitua un cabinet le 29, après avoir refusé un simple ministère. Ce fut un gouvernement d'union, les fascistes n'étaient pas encore les maîtres du pays, mais avaient les moyens et la volonté d'y parvenir. [...]
[...] Le culte du chef à la fois incarnation de la nation et guide son destin est une théorisation plus tardive destinée à légitimer la dictature Hermann Goering (1893-1945) Né en 1893, Goering, fils d'un haut fonctionnaire est d'abord aviateur. Chef des SA, il soutient Hitler lors du putsch de Munich avant d'être contraint à l'exil. Il devient président du Reichstag après les élections de 1932, puis ministre de l'intérieur de la Prusse, pratique la violence à outrance. Il organise le premier camp de concentration et constitue la "police secrète d'Etat"(Gestapo) avant de la confier à Himmler. A l'automne 1933, Goering est nommé président du Conseil de Prusse et ministre de l'air. [...]
[...] Du 27 au 29 octobre 1922. il organise la marche sur Rome et le 30, le roi Victor-Emmanuel III demande au Duce de former le nouveau ministère. Les fascistes remportent largement les élections en avril 1924 et le 3 janvier 1925, au Parlement, il inaugure une série de mesures qui, en deux années (1925-27), établissent sa dictature personnelle. En 1940. Mussolini décide d'engager le pays dans la guerre aux côtés de l'Allemagne. Arrêté par ordre de Victor-Emmanuel III, le 25 juillet 1943. [...]
[...] La fin du conflit en fait un homme désœuvré qui cherche un mouvement pour le porter : la fondation des "Faisceaux italiens de combats" se situe dans le prolongement des "Faisceaux des travailleurs", responsables de l'agitation révolutionnaire sicilienne de 1893, et des Faisceaux interventionnistes d'action révolutionnaire qui prônaient l'entrée en guerre de l'Italie (en l'annonçant comme le premier acte de la Révolution). Au Congrès de Rome (novembre 1919), il transforme les faisceaux en un véritable parti politique, le parti fasciste qui compte plus de membres au printemps 1922. Au congrès de Naples (octobre 1922), il se sent assez fort pour réclamer le pouvoir. [...]
[...] Mais, successeur dénigré de Hitler, il propose à celui-ci d'assurer lui-même la direction du Reich en 1945. Hitler le renvoie pour trahison , et Goering est rapidement arrêté par les Américains. Après une cure de désintoxication il est jugé et condamné à mort par le tribunal de Nuremberg. Il parvient cependant à se suicider la veille de l'exécution. Goering a ainsi oscillé entre son intérêt personnel et sa fidélité à Hitler, fidélité qui s'est illustrée lors du procès de Nuremberg. [...]
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