Le fascisme est un mouvement antiparlementaire, antidémocratique et nationaliste. Des tendances impérialistes et expansionnistes visant à reconstruire l'antique tradition romaine, et socialistes composent aussi la doctrine fasciste. Ce mélange assez hétéroclite qui constitue l'idéologie fasciste demande des adhérents au mouvement une discipline de fer, une volonté inébranlable et une foi inaltérable en le Duce. Ces hommes doivent glorifier la violence, la lutte et le danger.
Les luttes des classes et l'internationalisme, prônées par le marxisme, vont disparaître grâce à la construction d'un État national, édifice suprême que chaque citoyen doit servir, en suivant l'exemple des élites. De plus, cet État considère comme dangereux, et donc combat, le pacifisme et le libéralisme.
[...] Mussolini et l'Europe L'idéologie fasciste est accueillie favorablement dans les milieux conservateurs européens, où beaucoup pensent le fascisme comme une bonne riposte au communisme. Lors de la guerre d'Ethiopie, de nombreux intellectuels français demandent des sanctions contre l'Italie fasciste. Mais la France refuse toute sanction, craignant de faciliter le rapprochement entre Hitler et Mussolini. L'Angleterre quant à elle se montre beaucoup plus ferme, car elle doit protéger ses intérêts en Méditerranée, face à la puissante maritime italienne qui ne cesse de croître. [...]
[...] Le fascisme en Italie avant la Seconde Guerre mondiale Le Duce Benito Mussolini naît en Romagne en 1883, d'un père forgeron. Il est instituteur, puis journaliste socialiste et propagandiste d'extrême gauche en Suisse, en France et dans le Trentin autrichien, dans les années 1900. A son retour en Italie, en 1910, il crée le journal La lutte des classes puis devient à Milan, le rédacteur en chef de l'organe du parti socialiste Avanti et un membre du Comité exécutif du parti socialiste. [...]
[...] En effet, il encourage le nationalisme italien, en évoquant la tradition antique de domination romaine, en intégrant des minorités comme les Tyroliens du Sud et les Slovènes d'Istrie, en proclamant la mer Adriatique comme mare nostro et en entamant la conquête de l'Abyssinie et de l'Albanie. Cependant, la dictature fasciste est modérée par la monarchie, la cour et le corps des officiers. En effet, une des caractéristiques fondamentales du national-socialisme, l'arrestation massive des opposants et des dirigeants politiques pour imposer sa doctrine, sera toujours absente du fascisme, où la police secrète sera bien plus faible. [...]
[...] Ces hommes doivent glorifier la violence, la lutte et le danger. Les luttes des classes et l'internationalisme, prônées par le marxisme, vont disparaître grâce à la construction d'un Etat national, édifice suprême que chaque citoyen doit servir, en suivant l'exemple des élites. De plus, cet Etat considère comme dangereux, et donc combat, le pacifisme et le libéralisme. III/ Le parti En 1919, les premiers Faisceaux de combats sont constitués à Milan, avec pour programme la réforme agraire, la suppression du Sénat, la confiscation des biens de l'Eglise, le soutien aux revendications des anciens combattants, et la réalisation des buts de guerre de l'Italie. [...]
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