PC, classe ouvrière, gauche, société socialiste, idéalisme
Quatre héritages expliquent le poids du PC :
•rôle dans la résistance.
•« parti des intellectuels » : nombreux artistes et intellectuels membres du PC, comme Louis Aragon, ou des sympathisants (Sartre, Yves Montand, Simone Signoret…).
•Parti de la classe ouvrière, qui défend leurs intérêts. But de la politique = avènement d'une société socialiste.
•Parti de la Guerre Froide. Incarne la résistance contre l'OTAN et la culture américaine (cinéma…).
Fin années 50, début 60, tentative de renouveau politique, renouveau politique qui correspond à la mort de Staline et à la période de Khrouchtchev.
[...] Renouveau politique qui correspond à la mort de Staline et à la période de Khrouchtchev. Politique d'ouverture, qui est incarnée en France par Laurent Casanova, intellectuel membre du comité central qui parvient à faire accepter en 59 que le PC doit changer et doit se moderniser. Dès 1960 : le leader historique du PC, Maurice Thorez, contre-attaque et refuse la modernisation car il a 1 conception stalinienne du PC. Le PC est le premier parti à s'opposer au nouveau régime. [...]
[...] Gvt de Debré puis de Pompidou ce club comme 1 club d'opposition à DG. Ligues et clubs socialistes : autres clubs. Ex : Club des Jacobin, lié au PSU. Le but de ce club est d'accrocher le parti radical à la majorité de gauche. Ex 2 : UDSR (Union Démocratique et Socialiste de la Résistance), dont le leader est François Mitterrand. Ces partis et ligues s'agitent. En 64, l'ensemble de ces ligues organise une Convention pour la réparation d'institutions républicaines : elle réunie tous les opposants. [...]
[...] Mais ces mouvements restent groupusculaires. Les partis centristes Deux partis centristes : le parti radical et le MRP. En 58, la majorité du parti radical soutient de Gaulle dans son changement de régime. La partie n'acceptant pas le changement de régime quitte le Parti Radical en 59, derrière Pierre Mendès France, qui rejoint le PSU. Mais rapidement, le Parti Radical s'oppose au gouvernement Debré. En 62, le Parti Radical fait parti du cartel des nons Mais ce parti est laminé aux élections de 62, et commence son long déclin politique. [...]
[...] Nouveaux membres du PSU : Gilles Martinet (UGS) et Serge Ballet qui incarne le ralliement de nombre d'intellectuels au PSU. Nouvelles idées : Favorable à l'indépendance de l'Algérie ( 1er parti de gauche à adopter cette idée) Opposition à 1 régime qu'il qualifie de régime des généraux et des technocrates d'où critique du poids nouveau de l'armée dans la vie politique et du poids des hauts fonctionnaires qu'il juge trop important et anti-démocratique. A l'intérieur du PSU, certains intellectuels comme Mallet commence à mettre en cause les dogmes marxismes et s'interroge sur 1 nouvelle classe ouvrière : opposition entre la bourgeoisie et la classe ouvrière ne permet plus de qualifier la société française des années 60. [...]
[...] Sous gouvernement Debré, une loi est appréciée : la Loi Debré sur les écoles privées. Mais parallèlement, le MRP prend ses distances sur deux questions politiques importantes : sur l'évolution du régime : refus de la dérive présidentielle du régime. Différent sur l'Europe : le MRP est farouchement Européen, par opposition à de Gaulle. En 62 : référendum sur l'élection du Président au suffrage universel. Le MRP rejoint le Cartel du Non et est lui aussi victime du raz-de-marée gaulliste. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture