En 1945, toute l'Europe centrale se retrouve sous le contrôle soviétique, qui a chassé les nazis. Dans cette zone, les Soviétiques mettent en place des gouvernements de coalition (agrariens, socialistes, démocrates, antifascistes) dominés par des communistes dont le premier but est la dénazification.
[...] Les nouveaux PC, formés par Moscou, s'alignent sur le PCUS. Les nouveaux dirigeants ont recours au stalinisme : culte de la personnalité, autoritarisme et purges. A l'est, un bloc monolithique se crée, dénonçant le titisme, le trotskisme et l'impérialisme. Finalement, les religions catholiques et juives sont attaquées ; les biens de l'Eglise sont confisqués et on observe une planification de la culture. Les dirigeants reprennent les idées de Jdanov et dénoncent les mouvements occidentaux. Il y a soviétisation de la culture, prouvée par la propagation de la langue russe. [...]
[...] Son but est de renforcer le contrôle soviétique sur les PC européens pour contrer l'avance américaine. Le Kominform est le jouet de Staline. La politique du Kominform entraîne une dépendance envers l'URSS et une rupture des fronts nationaux socialistes/communistes. De plus, c'est lui qui va permettre le Coup de Prague : les libéraux chutent en Tchécoslovaquie au profit des communistes. La Yougoslavie en marge du modèle imposé Tito n'entend pas obéir aux ordres de Staline. Ainsi, la rupture soviéto- yougoslave intervient en plusieurs étapes : la tentative de contrôle par Staline du PCY, le rappel en mars 1948 des conseillers russes pour tenter de faire changer d'avis Tito, puis, le 28 juin 1948, la condamnation par le Kominform des dirigeants. [...]
[...] L'extension du communisme en Europe (1945-1948) La mainmise communiste (1945-1947) En 1945, toute l'Europe centrale se retrouve sous le contrôle soviétique, qui a chassé les nazis. Dans cette zone, les Soviétiques mettent en place des gouvernements de coalition (agrariens, socialistes, démocrates, antifascistes) dominés par des communistes dont le premier but est la dénazification. En Yougoslavie et en Albanie, des pouvoirs communistes s'imposent seul par des élections proclamant les chefs de la résistance, comme Tito, chefs de gouvernement. Dans les autres pays, le passage au communiste se fait par étapes : attribution des postes clés (ministères de l'intérieur, de la justice, de l'armée et de l'économie) aux communistes ; élimination des opposants politiques une fois les communistes maitres de postes de commande : c'est la tactique du salami : division, soutient, élimination ; proclamation de l'interdiction des autres partis, parfois accompagnée d'exécutions Un bloc économique dominé par l'URSS La reconstruction va prendre cinq ans. [...]
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