Toutefois des mouvements contestataires se mettent rapidement en place, le Risorgimento semble véritablement commencer à naître. On distingue trois périodes essentielles de troubles : 1821, 1831 et 1848. Malgré la motivation des groupes contestataires et la légitimité apparente de leurs revendications, l'ensemble de ces mouvements révolutionnaires a échoué. Dans le reste de l'Europe, des peuples tels les Belges ou les Grecs parviennent pourtant à obtenir leur indépendance. Comment expliquer alors ces échecs répétés en Italie?...
[...] de l'absence d'unité des villes et des Etats Le vieil esprit des communes est maintenu (indépendance des unes par rapport aux autres). Celles-ci refusent de céder sur les libertés municipales et sur leurs privilèges. En 1831, la création des Provinces-Unies italiennes, rassemblement des Etats du Pape par une constitution, montre bien cet état d'esprit puisque ce n'est qu'une structure très lâche, où chaque ville entend garder son indépendance. De même, Bologne propose une alliance avec les Provinces-Unies italiennes. Celles-ci refusent, faisant référence au principe de non intervention dans les affaires des autres Etats. [...]
[...] Les masses sont passives voire franchement hostiles à la révolution, qui ne dispose donc pas de soutien populaire . des dirigeants révolutionnaires n'ayant pas les mêmes projets A Naples et au Piémont, les modérés sont partisans de la Charte française tandis que les radicaux veulent l'application de la constitution espagnole (suite à la révolte espagnole des Comuneros) accompagnée du suffrage universel. Il existe un désaccord entre ceux qui se méfient de la souveraineté et désirent la République et ceux qui comptent sur l'influence des monarques débarrassés de l'influence autrichienne pour réaliser l'unification. [...]
[...] - janvier 1848 : Ferdinand II des 2 Siciles concède une Constitution à ses sujets CSQ : accélération du mouvement des réformes : - Charles-Albert, Léopold II de Toscane et Pie IX signent les préliminaires d'une union douanière. - Le roi de Sardaigne octroie une réforme communale (élections censitaires) - Piémont et Toscane : liberté de la presse. - février 48 : Charles-Albert et Léopold promettent constitution, promulguées en mars. - Pie IX adopte une constitution La révolte de Vienne en 1848 entraîne des soulèvements à Milan et le retrait des troupes autrichiennes. [...]
[...] Il a pour but l'obtention de la République et l'unité contre les princes et les particularismes locaux. Son ambition est de créer une troisième Rome : à celle des empereurs et à celle des Papes succédera celle du peuple ! Cette dernière sera le symbole de l'indépendance mais aussi de la destruction de la Sainte-Alliance et de la vieille Europe. Mazzini croit fermement à la participation des masses, ce qui passe par leur éducation. Ses premiers complots sont des échecs (découverts ou trahis) et montrent à quel point la solution mazzinienne était utopique. [...]
[...] Comment expliquer l'échec des révolutions italiennes ? Dès la fin du Moyen-Âge, la péninsule italienne est restée, malgré un passé glorieux, totalement absente de l'histoire européenne. Au XVIIIe siècle, elle subit l'influence du mouvement des Lumières, véritable moteur de la naissance du sentiment national et de la volonté de moderniser la péninsule. Jusqu'en 1814, cette dernière est dominée par Napoléon, vecteur des idées des Lumières et donc acteur de l'éclosion du sentiment national, sentiment ambigu puisque conjugué à l'impérialisme français. [...]
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