Franc, croissance, expansion, relations sociales, République
Le régime qui s'installe est théoriquement parlementaire mais si ce régime reste d'allure parlementaire, le renforcement de l'exécutif en modifie la nature.
Le président de la République devient un acteur alors qu'il n'était qu'un arbitre.
Il peut par exemple, décider de l'état d'urgence, obtenir les pleins pouvoirs (Il peut légiférer à lui seul, ses décisions peuvent avoir valeur de loi).
Ce qui s'était mis en place à la Libération, pour l'essentiel, subsiste (Sécurité sociale, planification…). Les objectifs de modernisation demeurent. La continuité l'emporte donc sur le changement.
[...] Il y a une fragilité industrielle et énergétique. * 2ème faiblesse : inflation. La croissance engendre une surchauffe. On a beau investir pour faire face à la demande, l'offre a du mal à suivre. Fin de la guerre d'Algérie : Conséquences, arrivée imprévue de plus d'un millions de personnes (Européens d'Algérie), du coup les prix s'envolent. Pénurie de main d'œuvre. La hausse des prix à plus de 10%. * Les entreprises et une large partie de la population s'habitue à vivre avec l'inflation. [...]
[...] Les choses redeviennent sérieuses avec le 4ème plan lancé en 1962-1965 et le 5ème plan en 1965-1970. * Objectifs des plans : Afficher la croissance. Pour cela on donne la priorité à l'industrie (Aménagement aéroportuaire, modernisation des transports ferroviaire, multiplication des collèges et lycées Ces plans sont sous tendus par une volonté qualitative : Moderniser le pays à grand pas. * A côté de ces plans généraux, sont créés des plans sectoriels de branche. Par exemple en 1959, le plan Jeanneney : Prévoir les besoins énergétiques du pays. [...]
[...] De 1959 à 1969, il passe de 14,6% à 16,6%. Donc revenu de niveau plus élevé. * Les structures agricoles sont aussi modifiées par l'exode rural, les campagnes se vident car elles ne peuvent plus employer toutes les personnes qui y vivaient. Les exportations agricoles se concentrent. * L'Etat pousse à ces changements, verse des primes pour que les agriculteurs âgés partent à la retraite. On soutient les prix agricole, encourage que les produits agricoles soient valorisés. Cette agriculture est de plus en plus ouverte au marché étranger, notamment le marché européen. [...]
[...] C'est conduit assez habilement car ça consiste à annoncer l'arrivée d'un franc qualifié franc lourd un nouveau franc vaut 100 francs ancien. * Il y a une bonne dévaluation, donne les moyens de stimuler l'exportation française. * On supprime toute évolution parallèle des salaires et des prix sauf pour le SMIC. * On approfondi une libéralisation des échanges. D'abord à l'intérieur du marché commun, à partir du 1er janvier 1959, les échanges dans le marché commun seront libérés de 80%. [...]
[...] * Cette modification se double d'une ouverture sur le monde extérieur : Exportations représente 17% du PNB : France 4ème pays exportateur au monde : Les derniers droits de douanes disparaissent. * Le marché commun qui représentait 10% en 1960, représente 50% en 1970. La France prend plus confiance en elle et engage des négociations internationales qui vont vers le libéralisme. * Mais persiste un certain nombre de tensions et de faiblesses. Les modalités même de la croissance sont sources de difficultés. Le commerce extérieur. France a des excédents dans le domaine des services. En revanche dans l'industrie, c'est plus fragile. [...]
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