La presse se définit comme l'ensemble des quotidiens nationaux ou régionaux et des publications périodiques, telles que les magazines, destinés à diffuser de l'information et du divertissement. S'opposent ou se combinent donc deux visions : celle de la presse d'actualité ou presse d'opinion, et celle de la presse récréative, présentant par exemple des feuilletons, des jeux etc. A l'origine de la presse en France, l'on trouve les communiqués placardés sur les murs ou encore les nouvelles écrites sur des feuilles volantes, souvent diffusées clandestinement car la monarchie maintenait la presse sous censure. Des évolutions techniques, telles que l'invention de l'imprimerie, et des bouleversements historiques comme la Révolution de 1789 permirent d'assister à un développement inédit de la presse. Pour la première fois fut reconnue en France la liberté de la presse par l'Assemblée constituante : elle lui donne par là même un contenu philosophique qui répond enfin aux exigences d'un pays qui se voulait « la patrie des droits de l'homme ». Pourtant, c'est véritablement le milieu du XIXe siècle, avec la Révolution industrielle et l'importance de plus en plus grande accordée à l'instruction, qui voit l' « âge d'or » de la presse. Elle occupa une position de monopole jusqu'au début du XX°, de part le fait que ni la radio ni la télévision ne venaient la concurrencer sur le marché des médias.
[...] Evolution de la presse et du journalisme en France 1848-1914 La presse se définit comme l'ensemble des quotidiens nationaux ou régionaux et des publications périodiques, telles que les magazines, destinés à diffuser de l'information et du divertissement. S'opposent ou se combinent donc deux visions : celle de la presse d'actualité ou presse d'opinion, et celle de la presse récréative, présentant par exemple des feuilletons, des jeux etc. A l'origine de la presse en France, l'on trouve les communiqués placardés sur les murs ou encore les nouvelles écrites sur des feuilles volantes, souvent diffusées clandestinement car la monarchie maintenait la presse sous censure. [...]
[...] Le papier régional : - Pour concurrencer la capitale culturelle, de nombreux journaux régionaux sont crées (Le Progrès en 1859, L'Ouest Eclair en 1889 qui deviendra Ouest France en 1944, actuel plus gros tirage de quotidien). - Dans toutes les villes de province paraissent aussi des titres à petit tirage (quelques centaines d'exemplaires) qui sont au coeur des luttes politiques locales, principalement pour garder ou conquérir des municipalités. Citons par exemple à Grasse La Voix du Peuple (1896 1927), à Antibes Le Progrès d'Antibes (1898 1944), à Menton L'Avenir de Menton (1874 1914). [...]
[...] Conclusion A la veille de la Grande Guerre, la presse a rattrapé voire supplanté le livre, contribuant à former une culture de masse. En effet, alors que le journalisme a engagé la voie vers la liberté de la presse, en 1914, le tirage de la presse quotidienne atteint 10 millions d'exemplaires, et celui de la presse à un sou à l'instar du Petit Journal, du Petit Parisien, du Matin et du Journal, à environ 4,5 millions. Cette massification de la presse n'est pas sans l'ériger en puissance, notamment lorsqu'elle met en scène les différents acteurs s'opposant pour les grandes affaires de l'époque. [...]
[...] A droite, la presse est nationaliste et souvent antisémite. Les grands titres sont L'Echo de Paris, La Libre parole d'Edouard Drumont et L'Action Française inspirée par Maurras. Ainsi sont créés La Lutte sociale (1897 1915), organe du parti socialiste dans les Alpes-Maritimes ou Le Radical socialiste (1905 1910). Au cours de cette période se créent également plusieurs journaux de langue italienne s'adressant à la population immigrée comme Il Riscatto dei lavoratori, organe de la Fédération socialiste italienne des Alpes-Maritimes (1904 1905). [...]
[...] Les décrets des 17 et 23 février 1852 sont ingénieux et simples : aucun journal ne peut être fondé sans autorisation expresse du gouvernement (autorisation renouvelable à l'occasion de tout changement, de rédacteur en chef, par exemple, ou de gérant) ; tout quotidien paie un cautionnement (seuls y échappent les journaux ou revues littéraires, scientifiques, artistiques) ; un droit de timbre de six centimes par numéro est exigé. Les délits de presse relèvent des tribunaux correctionnels ; le montant des amendes doit être réglé dans les trois jours ; deux condamnations en moins de deux ans entraînent la suppression du journal. L'arme la plus insidieuse est l'avertissement : deux avertissements signifient la suspension du journal pour un temps (donc une diminution du tirage). En cas de récidive, le journal disparaît. Résultat : sur plus de 500 journaux desservant Paris seulement traitent de politique. [...]
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