Depuis 1945, la France a connu deux régimes : la IVe république et à partir de 1958, la Ve république.
A la fin de la guerre, il ne reste presque plus que des partis de gauche car la droite a disparu du fait de sa liaison avec le régime de Vichy.
Il reste 3 forces politiques :
- le Parti Communiste Français (PCF), élu par 1/3 des voix. Il est très attirant dans de nombreux pays et les intellectuels s'y sentent bien.
- SFIO (Socialistes, fondé par Jaurès)
- le MRP (mouvement républicain populaire), ce sont des démocrates-chrétiens issus de la résistance, engagés pour une politique sociale (Robert Schuman notamment).
Ces 3 forces représentent plus des ¾ des Français et décident à la libération de s'unir pour former des gouvernements communs : le tripartisme.
[...] Il y a eu une tentative pour stabiliser le gouvernement sous Pierre Mendès France, premier ministre de 1954 à 1955 (un peu plus que 6 mois). Ce dernier a lâché l'Indochine et la Tunisie, mais veut garder l'Algérie. L'émiettement politique s'est accru par le vote système(principe du scrutin de liste à la proportionnelle Affaiblissement de la France au niveau international : elle est membre de l'OTAN, elle mène tout au long de la IVe république une guerre de décolonisation, et elle part d'Indochine avec la défaite de DIÊN BIÊN PHU. [...]
[...] Le tournant arrive le 30 mai : de Gaulle arrive à reprendre les choses en main, intervient à la radio et dissout l'Assemblée nationale. Il est soutenu par une grande manifestation gaulliste ( le pouvoir occupe la rue. Peu à peu le pays redémarre. Aux élections législatives de 1965, la majorité gaulliste sort renforcée. Bilan de mai 68 : Les accords de Grenelle entraînent une forte hausse des salaires, donnent de nouveaux droits dans l'entreprise, et donnent des règles sociales comme avec les Comités d'Entreprise (CE). [...]
[...] L'extrême droite connaît une apogée en 2002 avec un passage au second tour. Son but est de régler 3 problèmes : le chômage, l'insécurité et l'immigration. L'extrême gauche est représentée en 2002 par Arlette Laguiller, Olivier Besancenot et un autre candidat qui réalisent à eux du suffrage. On pourrait penser à un désintérêt de la part des Français pour la politique, mais la très forte participation de ces derniers au débat et au vote du référendum sur la constitution européenne ainsi que la participation au vote des présidentielles de 2007 (19 millions de voix pour Nicolas Sarkozy) semble montrer que les Français sont toujours intéressés malgré tout. [...]
[...] Il utilise une politique de gauche traditionnelle ( confiance à l'État. On assiste à une nationalisation des grands groupes industriels, à une relance de la consommation (distribution d'argent aux plus faibles : hausse du SMIC, + de prestations sociales ) :5e semaine de congé payé, la semaine de travail passe à 39 heures maximum. Abolition de la peine de mort sous Badinter, loi de la décentralisation de Defferre. Le tournant de la rigueur En 1982, la politique économique est keynésienne, en 1983 c'est le libéralisme. [...]
[...] Autre échec important : l'école. On se retrouve avec une majorité de droite : le président est de gauche, le premier ministre de droite ( c'est la première cohabitation en 1986. La cohabitation de 1986-1988 François Mitterrand nomme Chirac premier ministre(régime parlementaire. Le premier ministre met en place une politique libérale (retrait de l'État dans l'économie ( privatisation) alors qu'avant il utilisait une politique keynésienne. Liberté de licenciement, liberté des prix En 1988, la droite perd aux élections présidentielles. La gauche au pouvoir durablement : 1988-1993 Le PS obtient la majorité relative (seul il n'obtient pas la moitié). [...]
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