Évolution culturelle, évolution religieuse, 1900 à 1939, mouvement artistique, Dali, culture populaire, monde moderne
Les progrès des mathématiques et de la physique, le développement de la psychanalyse (Freud), de l'ethnologie et la sociologie (Durkheim) et ceux des sciences naturelles remettent en question les valeurs humaines : les contraintes morales ou sociales sont affranchies, on exalte l'instinct et l'acte gratuit. Le rationalisme est rejeté par des mouvements comme les cubistes, les expressionnistes, les futuristes ou les surréalistes (Breton, Aragon, Eluard en littérature, Magritte, Dali et Ernst en peinture ou Buñuel en cinéma). De plus, cette critique est appuyée par des artistes indépendants (Gide, Pirandello). Finalement, on remarque un engagement marqué, surtout pour les communistes.
[...] Le roman policier connait un énorme succès au début du : Sherlock Holmes (Conan Doyle), Maigret (Simenon) et Hercules Poirot (Agatha Christie) connaissent des succès mondiaux. La presse, qui reste le principal instrument de culture des masses se diversifie. La BD nait, avec une grande créativité aux USA et seulement quelques grandes œuvre en Europe (Tintin ; Spirou, 1938). L'essor de la radio soutient les musiques tendances comme le jazz, et le tango. Le cinéma se développe dès sa création par les frères Lumières en 1895. [...]
[...] Cette culture subit une influence politique dans les démocraties et devient un instrument de propagandes dans les régimes totalitaires. Les religions face au monde moderne L'évolution des techniques et les grands bouleversements politiques ont obligé les religions à s'adapter face aux découvertes scientifiques, aux persécutions religieuses et au déclin de la foi et au progrès de l'idée laïque dans les pays catholiques (Séparation de l'Eglise et de l'Etat) et dans les pays musulmans (révolution kémaliste en Turquie). Même si Pie X (1903-1914) semble refuser tout changement, Pie XI (1922-1939) cherche à adapter l'église au monde moderne. [...]
[...] La révolution impressionniste a ouvert la voie au fauvisme, exaltation de la sensation et de la couleur (Matisse). Suivent les cubistes (Picasso, Braque), qui cherchent à abolir la perspective et multiplier les points de vue. En même temps, la peinture abstraite nait avec Kandinsky et Von Klee. Les indépendants gardent un pouvoir important comme Modigliani ou Chagall. Ces mouvements inspirent l'architecture, même si le néo-classique et le néo- gothique inspirent encore (Sagrada Familia de Gaudi) : les grattes ciels naissent et les habitations collectives sont plus réfléchies (Le Corbusier). [...]
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