La faculté de Nanterre ouverte en 1963 est le lieu de départ des protestations de mai 1968. Les mouvements contestataires étudiants prennent comme base protestataire la non-mixité des dortoirs à l'époque. Cette protestation s'inscrit dans une volonté affichée d'évolution libertaire face aux carcans moraux de l'époque. La jeunesse est particulièrement la tranche de la société qui est perdue, et n'arrive pas à trouver sa place.
[...] Ces élections montrent que mai 1968 a inquiété la France et quelque peu décrédibilisé la gauche. C'est ainsi que le mouvement s'essouffle de lui-même, et laisse une France quelque peu troublée par les évènements. De Gaulle qui n'aura jamais trouvé sa place dans ce mouvement de mai 1968 se sent dépassé par une France qu'il ne comprend plus. Il démissionnera un an plus tard. La figure politique marquante de mai 1968 est Georges Pompidou, qui semble avoir relayé de Gaulle, là où celui-ci restait incapable de réagir et de comprendre les contestations. [...]
[...] Les accords de Grenelles sont signés le 27 mai. Les accords de Grenelles prévoient essentiellement une augmentation du salaire minimum, l'établissement de la semaine de 40 heures, l'autorisation des syndicats en entreprise, ainsi que la création des allocations familiales. Mais les accords de Grenelle ne parviennent pas à satisfaire les grévistes les plus acharnés qui continuent le mouvement. Les mouvements de gauche les plus extrémistes proposent une véritable révolution, mais qui heureusement ne trouve pas d'assise chez les mouvements de gauche les plus classiques ? [...]
[...] Puis le mouvement s'étant aux lycéens. La nuit des barricades du 10 au 11 mai, est sans conteste le moment le plus violence des évènements de mai 1968. Toute la nuit, un véritable affrontement se livre entre étudiants et force de l'ordre. II - La contestation s'étend et paralyse la France La violence policière est condamnée par tous les syndicats qui décident de s'allier au mouvement de protestations. Ce mouvement prend forme dans un mouvement de grève qui paralyse toute la France en quelques jours. [...]
[...] La rigidité morale ne trouve plus de justification aux yeux des étudiants. C'est ainsi qu'est lancé le mouvement du 22 mars guidé par le leader du mouvement extrême gauche, Daniel Cohn Bendit. Suite à l'escalade de la violence au sein de l'université, celle-ci est fermée le 2 mai. Les étudiants de Nanterre viennent ensuite contester dans les rues de Paris et essayent de mêler les étudiants de la Sorbonne dans le conflit. Le 3 mai, une protestation dégénère en véritable conflit entre les forces de l'ordre et les étudiants. [...]
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