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À la fin du XVIIIe siècle, les monarques européens avaient de bonnes raisons de s'inquiéter. La Révolution française avait en effet conduit à la destruction du privilège aristocratique et à l'exécution d'un roi. Et au fur et à mesure que la France procédait à ces réformes, comme l'ouverture de postes de direction à tous les hommes sur la base du talent, le pays est devenu plus efficace, puissant et de plus en plus patriotique. Alors que les gens à tous les niveaux de la société française commençaient à se sentir davantage concernés par l'avenir de la France, le pouvoir des masses commençait à être exploité comme jamais auparavant dans l'histoire.
[...] Même si Napoléon n'était pas religieux, il signa un Concordat avec l'Église catholique en 1801. Cet accord a atténué le fossé entre la France et Rome que la Révolution avait provoqué, dans lequel l'État français prenait le contrôle de la nomination des évêques et confisquait les terres des églises. Napoléon n'a pas rendu la propriété, mais il a fait du catholicisme la religion officielle de la France, admettant que « la majorité de la France est catholique ». En échange, le Vatican a reconnu le consulat. [...]
[...] Fort de ses succès, Napoléon est élu « Consul à vie » en 1802. Deux ans plus tard, Napoléon supprime les subtilités et commence à se faire appeler ce qu'il était déjà en réalité depuis quelque temps : l'empereur des Français. II. La Troisième Coalition (1804 -1807) Dès que les révolutionnaires ont affirmé vouloir exporter les principes de la révolution hors des frontières, la France dut faire face à plusieurs coalitions. La première eut lieu entre 1792 et 1797 et la France en est sortie victorieuse en annexant les Pays-Bas et la Belgique. [...]
[...] En réaction à leurs suzerains français, certains groupes linguistiques ethniques auparavant désunis ont vu des raisons de s'organiser. En s'opposant à la France, ces groupes ont construit des mouvements nationalistes, notamment en Allemagne. L'Allemagne a même réagi intellectuellement, commençant à défendre le romantisme, une école de pensée opposée au rationalisme français des Lumières que Napoléon diffusait. La période napoléonienne est une période complexe. Tout d'abord, le bien et le mal sont difficiles à discerner : Napoléon était un dictateur, mais pas particulièrement méchant. Il a diffusé de nombreux changements que nous considérons aujourd'hui comme très positifs. [...]
[...] Après avoir joué un jeu d'attente, Napoléon déplaça son armée en Russie en juin 1812. Au lieu de mener, bataille, les Russes continuèrent de battre en retraite, de brûler et de détruire la campagne qu'ils avaient laissée. En septembre, lors de la bataille de Borodino, la Grande Armée affronte enfin les Russes et remporte une victoire. Napoléon entra alors à Moscou, ruinée par la politique russe de la terre brûlée. Alors que les Français occupaient la ville, l'hiver russe a commencé à s'installer inhabituellement tôt. [...]
[...] Le 1er mars 1815, Napoléon refait son apparition en France. Louis XVIII s'enfuit rapidement et Napoléon fit un ultime effort de reconquête dans une période appelée les Cent-Jours. Le Congrès de Vienne a été choqué et a immédiatement déclaré Napoléon hors-la-loi. Les cent jours ont atteint leur point culminant et se sont terminés à la bataille de Waterloo, où l'armée britannique sous Wellington a été rejointe par une force prussienne revitalisée sous Blucher. Ensemble, les Britanniques et les Prussiens ont réussi à vaincre Napoléon. [...]
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