Europe de l’Est, postcommunisme, 1991-2000, Boris Eltsine, accords de Dayton, régime démocratique
L'absence de tradition démocratique et de partis ancrés dans le paysage ralentit l'instauration de régimes démocratiques. Cependant, les élections libres ont été considérées comme le meilleur moyen de promouvoir la démocratie : en Pologne (Solidarnosc), en Hongrie et en Tchécoslovaquie (Charte 77), les partis d'opposition prennent le pouvoir tandis que dans les autres pays, des anciens cadres du parti prennent le pouvoir, du fait de la volonté de protection sociale face au marché : une gauche ex-communiste se met en place.
[...] L'Europe de l'Est à l'heure du postcommunisme (1991-2000) Les difficultés de la démocratie et la montée des nationalismes L'absence de tradition démocratique et de partis ancrés dans le paysage ralentit l'instauration de régimes démocratique. Cependant, les élections libres ont été considérées comme le meilleur moyen de promouvoir la démocratie : en Pologne (Solidarnosc), en Hongrie et en Tchécoslovaquie (Charte les partis d'opposition prennent le pouvoir tandis que dans les autres pays, des anciens cadres du parti prennent le pouvoir, du fait de la volonté de protection sociale face au marché : une gauche ex- communiste se met en place. [...]
[...] On assiste ensuite à une poussée ultranationaliste. La Douma et la rue manifestent leur opposition au gouvernement en février 1994. Les élections de décembre 1995 marquent la montée des communistes, même si Eltsine garde le pouvoir. L'opposition entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif empêche la Russie d'avancer. Après avoir déclaré son indépendance en 1991, la Tchétchénie s'oppose à la Russie, qui la contraint à l'embargo dès 1992. De fait, la crainte de la propagation des idées indépendantistes poussent les russes à l'offensive dès 1994. [...]
[...] L'opposition de la Douma et de l'Europe demeurent lettre morte. Même si les russes gagnent militairement, la guérilla, les embuscades et la torture tchétchènes entrainent bombardements et torture russe. La guerre, qui a fait de nombreuses victimes civiles, aggrave la situation économique et sociale. La volonté de promouvoir une économie de marché se heurte à une inflation démesurée et un chômage fort. De plus, la Nomenklatura et les koulaks s'opposent au changement de statut des terres : on craint une explosion sociale. [...]
[...] En Hongrie, les liens déjà présents avec l'Occident se consolident. Cependant, ce passage rapide entraîne pénurie et crise, comme en Pologne. Il s'accompagne aussi souvent d'un abandon des anciens matériels et de la fermeture de certains secteurs. On hésite entre stabilité sociale et libéralisation économique : en Russie, le parti agraire (pro kolkhoze) compte 30millions de membres. Le retour brutal sans transitions ni précaution a entraîné, comme en Pologne, à des résultats catastrophiques : inflation (et baisse du pouvoir d'achat), baisse de l'activité, chômage causé par la fermeture des usines non rentables. [...]
[...] De Eltsine à Poutine Boris Eltsine chasse tous les politiques du gouvernement. En aout 1998, les difficultés financières rencontrées par la Russie (chute du rouble, dettes) vont partir Eltsine du gouvernement : la politique libérale encouragée par l'Occident échoue et Eltsine ne peut plus défendre ses réformes. Sa maladie fait songer à l'après-Eltsine : une coalition de centre gauche se met en place, soutenue par l'Eglise, les syndicats et les communistes. Cependant, Eltsine nomme Poutine premier ministre en en aout 1999. [...]
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