Elle commence au XVIIIe en Angleterre. Elle est le résultat d'un nouvel esprit : la recherche du profit et de la rentabilité. Elle repose sur la jachère, remplacée par la culture de plantes fourragères, ainsi le volume des terres disponibles augmente, l'élevage se développe, fournissant davantage d'engrais. Le mouvement des enclosures va entraîner le remembrement et la spécialisation herbagère. Le revenu agricole augmente permettant aux agriculteurs d'acheter des machines, ce qui stimule l'industrie (...)
[...] Dès lors, les différents corps de métiers structurent leurs organisations syndicales, puis s'unissent en 1895 au sein de la Confédération générale du travail. Les syndicats, qui revendiquent l'augmentation des salaires, l'amélioration des conditions de travail, la diminution des horaires, sont relayés par un courant politique nouveau, le socialisme, qui condamne le libéralisme capitaliste, la recherche du profit individuel. Les socialistes du monde entier s'associent en 1889 dans la IIe Internationale. Pour autant, tous les partis socialistes qui se créent en Europe ne sont pas révolutionnaires. Les Français qui s'unissent derrière Jaurès en 1905 au sein de la SFIO sont davantage réformistes. [...]
[...] La fin du XIXes marque l'apogée du développement de la banque. Les banques d'affaires se développent. Elles sont souvent familiales (Rothschild) et utilisent leurs propres capitaux pour prêter aux entreprises, tandis que des banques de dépôts réunissent l'argent des épargnants contre intérêt et s'en servent pour prêter aux entreprises. La concentration financière et géographique des entreprises La concentration financière peut être verticale si une même entreprise contrôle toutes les étapes d'une production (des matières 1ères au produit fini) ou horizontale si elle contrôle une production de façon presque monopolistique. [...]
[...] Les origines : la révolution agricole Elle commence au XVIIIes en Angleterre. Elle est le résultat d'un nouvel esprit : la recherche du profit et de la rentabilité. Elle repose sur la jachère, remplacée par la culture de plantes fourragères, ainsi le volume des terres disponibles augmente, l'élevage se développe, fournissant davantage d'engrais. Le mouvement des enclosures va entraîner le remembrement et la spécialisation herbagère. Le revenu agricole augmente permettant aux agriculteurs d'acheter des machines, ce qui stimule l'industrie. Les débuts de la mécanisation Le XIXes se caractérise par la naissance de la mécanisation, avec des techniques de production permises par l'utilisation de nouvelle énergies. [...]
[...] Le réseau se densifie ensuite rapidement en Europe. En France, une loi promulguée en 1842 détermine la structure radiale des axes principaux du réseau, centré sur Paris. Les marchandises circulent en plus grande quantité, sur terre comme sur mer, les régions peuvent spécialiser leurs productions, les hommes se déplacent plus nombreux et plus loin, les informations circulent plus rapidement. Les 1ères expositions universelles sont organisées à Paris en et 1900, témoignages d'une nouvelle ère culturelle. Le moteur à explosion et l'électrification des transports Ils permettent de franchir une nouvelle étape avec les 1ers progrès dans l'automobile puis l'aviation, mais aussi dans les transports urbains avec le développement du tramways électrique. [...]
[...] Le corps social se transforme Le XIXes industriel ne condamne pas irrémédiablement l'aristocratie au déclin. La période révolutionnaire a certes fragilisé une partie de la noblesse, mais nombre de propriétés ont été préservées. Les grandes familles ont su maintenir leur patrimoine pour demeurer le groupe social le plus riche au moment de la 1ère révolution industrielle. Cette aristocratie investit ses capitaux dans les manufactures, les opérations commerciales. Au sein de la société, une bourgeoisie s'affirme par l'essor du capitalisme, manufacturier ou négociant. [...]
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