Etats-Unis, Lincoln, Truman, démocratie individualiste, démocratie méfiante, démocratie excluante, démocratie isolationniste
1860 – 1952. Puissance secondaire -> puissance globale jamais attenteinte par aucun Empire. Naissance du monde où nous sommes nés et où nous vivons. L'histoire des EU a été très peu agitée après 1865. La démocratie am a montré une impressionnante capacité de résilience. Crises et rétablissements successifs. Ce fut l'un des facteurs essentiels de sa réussite et donc de sa puissance. Outre la stabilité des institutions : absence de menace extérieure, abondance des ressources naturelles, immigration, langue anglaise, proximité avec le RU, afflux de capitaux. Problèmes résolus (relief, sécheresse) ou pas dramatiques pour le développement du pays (pas de révolution noire).
[...] Mépris sans prosélytisme envers l'Europe décadente Changement XXè : faire rempart vs communisme. Mais le rapport reste de nature fondamentalement idéologique. Les force isolationnistes restent fortes : année 1920-30 Politique impérialiste en Am latine. Terres mal mises en valeur par des semi-sauvages. Avant 1938 les relations des EU avec l'extérieur ont obéi aux règles de la Realpolitik la plus classique. Jusque 1918 : se tenir à l'écart de l'Europe. Depuis 1918 : intervenir de plus en plus ds l'es affaires d'un monde qui menace les valeurs Am. [...]
[...] On peut contester les trusts sans contester la liberté d'entreprise. Combat de la liberté contre les monopoles. Mais pt de vue minoritaire chez les américains : pdt l'épisode progressiste et le New Deal. Situations d'urgence, sauver la liberté d'entreprendre sur le long terme. Poids des oligarques et lobbies mais rarement explication unique. Autres forces que l'entreprise : opinion publique, système judiciaire, institutions. Une démocratie idéologique, imprégnée de religion Créée par des Pèlerins d'abord Cité de Dieu. Libéralisme des Pères Fondateurs ancré dans l'individualisme protestant. [...]
[...] Les EU sont une confédération. Le Sénat, qui représente les Etats, a autant de pouvoir que la Chambre des Représentants, qui représente les citoyens. Le président n'est pas élu au suffrage direct. L'arithmétique électorale n'est pas la seule chose qui compte : rôle des Etats. - Les EU ne sont pas un pays laïc, la dimension morale de la vie politique est très forte. - Les EU ont une conception de la nation de type politique et idéologique (à la française). [...]
[...] La liberté d'expression est sacrée. Thatcher : "la société, ça n'existe pas", difficulté à se penser comme société. Risque de dérives : démagogie, injustices au nom du consensus, abrutissement des masses, tolérence envers les sectes, neutralisation de l'idée de débat. Cette neutralisation est l'une des racines d'un communautarisme qui a aussi des racines objectives (Noirs/Indiens/Blancs). Toutefois les EU n'ont jamais empêché les critiques de critiquer, les penseurs de penser. Une démocratie méfiante envers l'Etat Rapport particulier à l'Etat qui découle de la primauté de l'individu sur le groupe. [...]
[...] Paradoxe : coexiste avec un important laxisme des mœurs et acceptation de la diversité. Crises d'hystérie moralisatrice régulières et pression du groupe, conformisme. Une démocratie excluante Valeurs précédentes jms appliquées à toute l'humanité. Sort des Noirs aux EU vers 1900 plus clément que celui des Africains soumis au colonisateur. Exclusion des Indiens et Noirs. Difficulté de l'immigration. Noirs : Américains qui n'ont pas choisi de vivre sur le sol américain. Faille majeure des rpicnipes am : universels ms pas appliqués à tous. Pas de théorisation de la ségrégation. [...]
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