La crise des années Trente est un évènement majeur de l'histoire du XXe siècle. Partie des EU, elle se diffuse dans le monde entier y compris en France qui, pourtant, semble à l'abri. La crise montre qu'une modification du système social et politique est nécessaire pour relancer l'économie. Les mesures prises préfigurent les politiques mises en place après la Deuxième Guerre mondiale. Les gouvernants, peu au fait des théories économiques se divisent, aux EU, comme en France, entre partisans de l'intervention directe de l'État pour relancer l'activité et ceux pour qui il faut utiliser les recettes libérales classiques. Cette opposition entraîne dans les deux pays des changements considérables, mais ne provoque pas l'effondrement des anciennes structures (...)
[...] Les mesures prises préfigurent les politiques mises en place après la Deuxième Guerre mondiale. Les gouvernants, peu au fait des théories économiques se divisent, aux EU, comme en France, entre partisans de l'intervention directe de l'État pour relancer l'activité et ceux pour qui il faut utiliser les recettes libérales classiques. Cette opposition entraîne dans les deux pays des changements considérables, mais ne provoque pas l'effondrement des anciennes structures. Étudier faire et laisser-faire dans les années Trente, c'est essayer de comprendre comment deux conceptions de l'économie et de la société ont été mises à l'épreuve et ce que le résultat de ces expériences a apporté dans la réflexion, donnant naissance à l'État-providence moderne. [...]
[...] Ce point marque le mélange du faire et du faire-faire : interventions directes (grands travaux) et indirectes (allocations pour relancer la consommation). Effet limité des théories de Keynes à cette époque saut à la fin des années Trente, l'action des gvts a probablement influencé sa pensée. Le bilan de l'action étatique est contrasté. Malgré des succès ponctuels, la crise n'est surmontée aux EU que grâce aux commandes de guerre et à peine amortie en France. La résorption des pbs sociaux les plus graves montre l'efficacité de l'action directe ; la victoire sur les extrémismes montre qu'il est possible de réformer tout en consolidant la démocratie libérale. [...]
[...] Protectionnisme : ( tarifs douaniers, contingentements Illusion française liée à la stabilité et solidité du franc ( bloc-or, zone franc, repli sur l'empire. France gvt ( mesures pour ( offre agricole et favoriser la constitution de cartels (aciéries, houillères). Le choix du laisser-faire retarde l'intervention directe. Le choix de la déflation et de la relance. Le gvt Laval s'engage dans une politique de déflation censée purifier le système, ( traitement fonctionnaires ( contraction de la demande. La phobie de l'inflation et le refus de toucher au franc ( prix français plus élevés. [...]
[...] En France la pratique avance plus vite que le débat sur la réforme des institutions ; l'instabilité parlementaire nuit au travail du gvt qui utilise alors le décret-loi. L'action permet d'empêcher l'exploitation de la crise par les extrêmes : ligues d'extrême-droite en France, démagogues populistes aux EU. Sauve la démocratie / Allemagne. Les débats sur le rôle de l'État. La plupart des théories sur l'intervention de l'État prônent une intervention directe. Critique souvent virulente du capitalisme libéral : Les groupes d'extrême-droite prônent un État corporatiste, autoritaire organisé de manière militaire. [...]
[...] Arrivée au pouvoir de FDR, New deal et programme cent jours ; élection FP en France Relancer la production et ( prix. Faire : dvt fonds fédéraux : assistance, grands travaux, allocation chômage Faire faire : AAA , NIRA / Office du blé en France Réguler et non planifier. Mesures financières EU : fermeture des banques, autorisation réouverture, dévaluation $ France : décision tardive de dévaluation du franc ; Banque de France sous contrôle de l'État. Dans les deux pays les milieux d'affaire font peu d'efforts pour appliquer les mesures. [...]
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