États généraux, 1789, transformation en Assemblée constituante, coup d'État, Louis XVI, crise sociale
À cause la crise financière importante, Louis XVI a pris conscience qu'il fallait convoquer les États généraux.
Depuis 1787, la France accumule des mauvais résultats économiques additionnés à de mauvais choix. En 1786, la France a conclu avec les Anglais un traité de libre-échange qui n'a bénéficié qu'à l'Angleterre, sans compter le chômage qui est présent dans le royaume.
La population commence à prendre conscience des difficultés rencontrées et connait les raisons de ces mauvais résultats. En effet, l'on accuse le pouvoir royal d'être à l'origine de ces crises, car la royauté dépense beaucoup. Aussi, en 1788, l'on va accuser les représentants des ordres privilégiés. C'est à ce moment-là que la crise sociale rejaillit le plus.
[...] Cette prison d'État, symbole fort de la Monarchie, ne contient que sept prisonniers. Cette bâtisse est détruite pierre par pierre à partir du 14 juillet 1789. Cette journée se termine de façon tragique puisque le prévôt de Paris, c'est-à-dire le maire, Jacques de Flesselles, est décapité. Le même sort a été réservé au chef de la Bastille, le gouverneur de Launay, premier mort de la Révolution. La plus grande crainte du Roi est que ce qui s'est produit à Paris se propage en France. [...]
[...] Le protocole a bien été respecté. Devant Louis XVI, ils sont précisément 1139 députés qui se répartissent ainsi : 1. Clergé : 291 dont 220 qui sont des curés (représentants du bas clergé) 2. Noblesse : 270 dont 90 qui sont des libéraux 3. Tiers-État : 578 Dès l'ouverture, Louis XVI prononce un discours et explique les raisons pour lesquelles il a réuni les États Généraux. Il indique alors aux députés qu'il sollicite leur aide pour remédier aux problèmes financiers du Royaume. [...]
[...] Aux États Généraux, un ordre vaut une voix dans le cadre des élections. Les deux ordres privilégiés votent toujours de la même manière ! Le Tiers-État est alors lésé. Il se rend compte que l'augmentation du nombre de députés ne sert à rien dans ces conditions . Il va donc faire pression pour que l'on aboutisse à un vote par tête c'est-à-dire un homme, une voix. Louis XVI n'annonce pas ce mode de vote et ceci amène des tensions. De plus, le Tiers-État se dit qu'après tout, s'il n'obtient pas le vote par tête, il faut peut être se tourner du coté de la Noblesse et du Clergé afin de convaincre quelques députés de ces ordres de les rejoindre. [...]
[...] Au moment où le Roi apprend cette organisation, il riposte et renvoie son ministre Necker qui était pourtant très populaire. Par cette action, le roi recompose son gouvernement dans lequel il va faire siéger des aristocrates. Dès le 12 juillet 1789, les premiers combats se déroulent alors à Paris entre la garde nationale et l'armée royale menée, notamment, par Axel de Fersen. Les parisiens ont besoin d'armes et de poudre et vont aller en chercher aux Invalides puis à la Bastille. [...]
[...] Les représentants de la haute noblesse considèrent qu'ils sont les seuls nobles. La noblesse de robe correspond à ceux qui sont devenus noble par achat. Dans ce climat pesant, Louis XVI décide de convoquer les États Généraux. Fin 1788, il prend une décision importante, le 27 décembre 1788, alors que les États Généraux sont déjà convoqués pour le mois de mai, il prend la décision de doubler le nombre de députés du Tiers-État. Cela permet au nombre de députés du Tiers-État d'être à égalité avec celui des deux autres ordres. [...]
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