La séparation des Eglises - notez-bien que l'on ne parle pas de l'Eglise mais des Eglises - et de l'Etat est un élément fondateur de la nation française, celui de laïcité.
La laïcité est une valeur qui doit être régulièrement réaffirmée et défendue. La nation française est une nation laïque. La laïcité a été l'un des combats de la Révolution Française. Les révolutionnaires voulait que le peuple puisse se libérer de toutes les tutelles : la monarchie et la religion. Le combat pour la laïcité a été repris par la IIe et la IIIe République, car l'idée même de laïcité ne parvenait pas à s'enraciner. L'Etat a dû imposer la laïcité en mettant en place une législation spécifique, des lois qui étaient destinée à pérenniser le principe de laïcité (...)
[...] La liberté de culte est garantie, mais elle doit demeurer dans la sphère privée. Napoléon Bonaparte va affirmer le principe de laïcité et faire en sorte que pouvoir temporel et pouvoir spirituel soient bien séparés, qu'ils aient l'un et l'autre leur propre espace d'expression et, par la signature du Concordat, en 1801, apporte l'apaisement dans les relations entre l'Eglise et l'Etat. Napoléon Bonaparte reconnait également implicitement les autres religions, la France n'est pas seulement une terre catholique, elle abrite d'autres religions : alors, le protestantisme et le judaïsme. [...]
[...] Au début du 20e siècle, le principe de laïcité est encore fragile, les lois se multiplient pour l'affirmer et le défendre, et, en 1905 la loi de séparation des Eglises et de l'Etat est promulguée. Aussi, aurait-on pu penser que la législation mettrait fin aux heurts et aux oppositions au principe d'une république laïque, c'était une erreur, la laïcité devait encore être défendue. II/ La laïcité, un combat pour la République La laïcité représentait le rejet de toutes les servitudes et se présentait comme le triomphe de la raison. [...]
[...] Il fallut attendre 1870 pour que la laïcité et son enracinement au sein de la République devienne une véritable volonté politique. En 1905, la séparation est consommée , la loi proposée par Aristide Briand est adoptée. Le combat pour la laïcité n'était pas pour autant gagné. L'application de la loi allait provoquer de nombreux problèmes et se heurter à de nombreuses oppositions. Les tensions sont fréquentes depuis plus d'un siècle, preuve que la laïcité ne s'est pas encore imposée dans la République ni dans les esprits, l'apparition sur le territoire français de nouvelles religions a fait réagir l'Etat qui s'est vu dans l'obligation de remonter au créneau pour défendre une de ses valeurs fondatrices. [...]
[...] La nation française est une nation laïque. La laïcité a été l'un des combats de la Révolution Française. Les révolutionnaires voulait que le peuple puisse se libérer de toutes les tutelles : la monarchie et la religion. Le combat pour la laïcité a été repris par la IIe et la IIIe République, car l'idée même de laïcité ne parvenait pas à s'enraciner. L'Etat a dû imposer la laïcité en mettant en place une législation spécifique, des lois qui étaient destinée à pérenniser le principe de laïcité. [...]
[...] Quelques concessions au principe de laïcité ont été prises, notamment, au sein de l'Education Nationale où désormais est enseigné le fait religieux dans les classes, mais attention, il ne s'agit pas d'enseigner les religions mais d'enseigner l'histoire des religions et de créer des passerelles entre les religions présentes sur le territoire. Un enseignement du fait religieux, mais une position ferme sur le port d'insignes religieux : ils sont interdits au sein des établissements scolaires. Le port de signes religieux ostentatoires est contraire à la liberté de pensée de chacun, une liberté que se doit de garantir l'Etat. Comme on peut le constater, la défense de la laïcité est un combat qui est toujours d'actualité. [...]
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