Fiche d'histoire : L'essor de l'impérialisme à la fin du XIXème siècle
La période qui s'ouvre en 1898 est celle des « temps heureux de la croissance », surtout à partir de 1905. A cette époque, la politique extérieure de la France s'infléchit et l'expansion coloniale relance la mise en valeur de l'Empire. La liquidation du bloc des Gauches débouche sur une sorte de pourrissement de la vie publique. En même temps, la crise culturelle s'approfondit dans la bourgeoisie porteuse du scientisme.
1. Formation du capital, investissement des capitaux
2. L'empire colonial
3. La dégradation de la vie politique
4. Le mouvement de paix sociale
5. Dépression culturelle ?
6. Vers la guerre
[...] Des corps constitués (l'Université, ) reproduisent les valeurs élaborées par la bourgeoisie au XIXème siècle. Progrès de la culture des notables et mutation urbaines La culture des notables reste dominante et s'étend à de nouveaux milieux. Les magazines de masse pénètrent même les bourgs : Hachette lance Lectures pour tous (1898) et Je sais tout (1905), Tallandier crée Lisez-moi en 1905. L'ascension des quotidiens parisiens d'information se poursuit au détriment de la presse politique. Les quatre grands (le Petit Journal, Le petit Parisien, le Matin et le Journal) atteignent leur apogée millions de tirage des quotidiens français) de même que la grande presse régionale. [...]
[...] Celles-ci se défendent pendant les mois du débat public sur le projet, des organisations se fédèrent pour faire pression : l'Association de défense des classes moyennes est fondée par Maurice Colrat. Ces mouvements sont plus à droite que la plupart des radicaux. La pression de ces sociétés de défense d'intérêts, bien qu'inégalement efficace, empêche donc les radicaux de conserver de bons rapports avec les socialistes. La crise du radicalisme s'exprime par un recul de l'idéologie chez les élus et dans l'électorat : généralisation des candidatures de clientèle, ralliements des élus au radicalisme modéré. Les luttes pour la laïcité continuent pourtant et redonnent un peu de vigueur combattante au radicalisme. [...]
[...] Finalement un nouvel accord de troc est signé le 4 novembre : l'Allemagne accepte le protectorat français et obtient en échange une grande partie du Congo. Les blocs diplomatiques et militaires européens sortent renforcés de la crise, les nationalismes sont exaspérés en France et en Allemagne. En 1912-1913, les Balkans sont le lieu des crises qui précèdent la guerre. Le néo-nationalisme n'a jamais été aussi virulent. L'élection de Poincaré à la présidence de la République (17 janvier 1913) est loin de renforcer le camp pacifiste. [...]
[...] L'essor de l'impérialisme à la fin du XIXème siècle La période qui s'ouvre en 1898 est celle des temps heureux de la croissance surtout à partir de 1905. A cette époque, la politique extérieure de la France s'infléchit et l'expansion coloniale relance la mise en valeur de l'Empire. La liquidation du bloc des Gauches débouche sur une sorte de pourrissement de la vie publique. En même temps, la crise culturelle s'approfondit dans la bourgeoisie porteuse du scientisme Formation du capital, investissement des capitaux Capital industriel et capital financier 1906 : près de la moitié des travailleurs sont employés dans des entreprises de moins de 5 salariés. [...]
[...] A ce choix s'opposent les socialistes et beaucoup de radicaux, et l'Allemagne obtient la démission de Delcassé. Sur le fond l'Allemagne n'a pas obtenu satisfaction. La conférence internationale d'Algésiras (janvier-avril 1906) donne à la France des droits particuliers au Maroc. Mais l'opinion publique a reçu un choc, la démission de Delcassé a été présentée comme un affront ( vague de nationalisme antiallemand. La dépêche de Toulouse préconise la politique du fauteuil d'orchestre : à mi-chemin des boutefeux et des pacifistes, la France doit refuser tout rapprochement avec l'Allemagne. [...]
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