Maurras a des doutes quant à la faculté de la République à se battre et à avoir une diplomatie ferme. Certains socialistes prônent désespérément la paix. Deux dangers seraient donc liés à la guerre : la chute de la République et la défaite. Un autre risque est que la République répète les mêmes erreurs qu'en 1789 et 1793. Toutefois, la France a su prendre les bonnes décisions, comme en témoigne l'Union Sacrée.
[...] Le patriotisme induit un sentiment fort d'appartenance qui aura aidé les soldats à se maintenir au front. La victoire de la Marne en 1914 n'est pas seulement due aux talents militaires et psychologiques des généraux Joffre et Gallieni ; elle est aussi une victoire de l'Union sacrée Pratiques de guerre, contestations et oppositions Pendant la guerre, les libertés sont remises en cause. La première est la liberté de la presse. On réprime toutes informations pouvant mener au désordre dans les tranchées, ainsi que toute appréciation des événements militaires ou diplomatiques propres à favoriser l'ennemi. [...]
[...] Les socialistes dénoncent Clemenceau comme le fauteur de la crise ministérielle. Cependant, celui qu'on appelle le Tigre devient le suprême recours. S'il existe une animosité entre Poincaré et lui, leur objectif est le même : lutter jusqu'à la victoire. Le président de la République se résigne alors à appeler celui qui, honni des socialistes et des radicaux pacifistes, a déjà acquis une popularité qui fera de lui le Père la Victoire Clemenceau et la fin de la guerre La cause principale de la défaite allemande ? [...]
[...] L'épreuve politique de la Grande Guerre (1914-1920) Remise en question du rapport de la République à la guerre. Maurras a des doutes quant à la faculté de la République de se battre et d'avoir une diplomatie ferme. Certains socialistes prônent désespérément la paix. Deux dangers seraient donc liés à la guerre : la chute de la République et la défaite. Un autre risque est que la République répète les mêmes erreurs qu'en 1789 et 1793. Toutefois, la France a su prendre les bonnes décisions, comme en témoigne l'Union Sacrée L'Union sacrée Les débuts sont difficiles. [...]
[...] On peut dire que Barrès devient le patriote d'une France réconciliée Charles Maurras août 1914 : Une seule chose importe, la victoire. Nous ne vaincrons pas par les dissensions intestines, en nous faisant les complices du désordre, de l'incohérence, de la scandaleuse instabilité gouvernement qui était l'essence du régime ; cela peut et doit être surmonté vu la présence de l'ennemi Les catholiques adhèrent eux aussi à l'Union sacrée. La guerre amène avec elle un regain de christianisation. Les congrégations sont nécessaires dans les hôpitaux, pour les secours. [...]
[...] Le Congrès de Zimmerwald, du 5 au 8 septembre 1915, réunit les socialistes qui affirment de nouveau leur pacifisme. L'Union sacrée est déclarée responsable de la durée de la guerre. Certains en appellent à la guerre civile. Finalement, leur volonté ne sera pas retenue. La minorité de 1915 ne fera que progresser au fur et à mesure que la guerre se prolongera. Du 24 au 30 avril 1916 se tint une nouvelle conférence à Kienthal. Par tous les moyens en votre pouvoir, amenez la fin de la boucherie mondiale. Réclamez un armistice immédiat ! [...]
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