En 1985, dans le monde, la Belle-Epoque vient succéder à la Grande Dépression. Il s'agit d'une période qui durait depuis 1873, et qui, d'après le cycle de Kondratiev, est très molle économiquement. L'avènement de la Belle-Epoque va alors s'accompagner d'une reprise de la croissance, et représenter une période faste économiquement. On peut alors se demander quel rôle les entreprises jouent-elles dans cette croissance économique de la Belle Epoque (...)
[...] Cela donne un avantage économique aux entreprises britanniques, qui n'ont pas à s'affranchir de taxes pour échanger la monnaie. Nous venons de montrer que les entreprises sont motrices de la croissance économique. Mais existe-t-il des limites à cette participation ou bien au contraire des éléments qui la favorisent ? Aux Etats-Unis, l'apparition soudaine de très grands groupes industriels s'accompagne d'une forme de concentration verticale, appelée trust. Le plus célèbre trust de cette période est la Standard Oil, dirigée par John D. [...]
[...] D'autre part, les entreprises, dans leur configuration de la Belle-Epoque, engendrent énormément de flux réels. L'Europe, notamment, est appelée l'usine du monde de ses importations sont des matières premières, et 90% de ses exportations sont des produits finis. Mais si l'on ne s'en tient qu'à ces éléments, on ne peut expliquer la croissance économique du début du XXe siècle. En effet, la balance commerciale de l'Europe est alors déficitaire. Il y a donc un autre aspect qui favorise la croissance : il s'agit des flux d'invisibles. [...]
[...] Ces deux phénomènes constituent donc des freins à la participation des entreprises dans la croissance économique. Mais ceux-ci apparaissent comme minimes face aux facilités qu'apporte la Belle-Epoque. En effet, trois éléments majeurs aident la bonne santé des entreprises. En premier lieu, certaines contraintes douanières sont abolies par les Etats. Les échanges sont donc plus aisés, et moins coûteux. En second lieu, la deuxième révolution industrielle a contribué à une amélioration nette des moyens de transport, ce qui permet des échanges plus rapides, par voie maritime et ferroviaire. [...]
[...] De plus, la croissance démographique est généralement forte, ce qui tend à augmenter encore le nombre de travailleurs. Dans le secteur industriel, la main-d'œuvre est peu voire très peu qualifiée, ce qui est propice à la division des tâches voulue par le taylorisme. Quant aux travailleurs mexicains aux Etats-Unis, ou italiens en France, ils sont plus volontiers engagés dans les métiers du bâtiment, secteur qui, s'il est en bonne santé comme c'est le cas durant la Belle-Epoque, est très favorable à la croissance économique. [...]
[...] Entreprises et croissance économique pendant la Belle-Epoque En 1985, dans le monde, la Belle-Epoque vient succéder à la Grande Dépression. Il s'agit d'une période qui durait depuis 1873, et qui, d'après le cycle de Kondratiev, est très molle économiquement. L'avènement de la Belle-Epoque va alors s'accompagner d'une reprise de la croissance, et représenter une période faste économiquement. On peut alors se demander quel rôle les entreprises jouent-elles dans cette croissance économique de la Belle-Epoque. Pour répondre à cette question, il convient de s'attarder en premier lieu à ce qu'est une entreprise de la Belle-Epoque. [...]
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