Entrée des ouvriers, monde moderne de l'après-guerre, progrès de la mécanisation, marché du travail, conditions de vie des ouvriers, victoire du Front Populaire
1,4 million de morts, 1 millions d'invalides, un pays à reconstruire : besoin de main d'oeuvre considérable. Or, « aristocratisation » des ouvriers, qui désertent les tâches salissantes et se montrent plus instables géographiquement (conséquence de la guerre, qui a déplacé des usines, entrainé des migrations,
etc.). La loi des 8h rend le besoin encore plus criant.
[...] Culture et loisir restent faibles. Logement encore médiocre, forte demande, mais fréquente absence de volonté politique. Seul effort notable : loi Loucheur (1928) sur les HBM. Manque d'équipements collectifs. Naissance de la ceinture rouge, avec villes dortoirs dégradées et polluées. Logement urbain encore pourri. Cités ouvrières paternalistes. Départements ravagés encore en régime de baraquements jusqu'aux alentours de 1930, fin reconstruction Les loisirs ouvriers : sociabilité Loisirs traditionnels (cabaret, bistrot) mais aussi nouveaux (music-hall plutôt que café-concert). Forte vie associative (fanfares au Nord). [...]
[...] Rupture des anciens équilibres sociodémographiques. Prolétariat des campagnes ou de l'étranger déraciné amené dans de nouveaux espaces (usines, banlieues) sans mémoire ni expérience sociale, forte mobilité, divisions entre catégories ouvrières è crainte et docilité. Conscience ouvrière ne reste forte que dans les secteurs en faible mutation, très unis peu ouvert à l'étranger : textile, services publics, livre La division du monde syndical CFTC constituée en novembre 1919. Inspiration Rerum Novarum (1891), refus du marxisme, de la grève politique, volonté de dialogue capital/travail en association corporatiste. [...]
[...] L'entrée des ouvriers dans le monde moderne de l'après-guerre A. Le choc de la modernité 1. La recherche de la main d'œuvre : pertes, aristocratisation, 8h, élargissement déqualifié 1,4 millions de morts millions d'invalides, un pays à reconstruire : besoin de main d'œuvre considérable. Or, aristocratisation des ouvriers, qui désertent les tâches salissantes et se montrent plus instables géographiquement (conséquence de la guerre, qui a déplacé des usines, entrainé des migrations, etc.). La loi des 8h rend le besoin encore plus criant. [...]
[...] Vie trop chère, chômage (démobilisés), grande lueur à l'Est fait remuer, même si la CGT de Jouhaux entend poursuivre le dialogue. Clemenceau accorde les 8h pour calmer les syndicats, mais la manif du 1er mai dégénéra quand même à Paris ouvrier mort). Agitation jusqu'en juin mais pas de résultats (province molle, CGT refuse la révolution). Cassure entre réformistes et révolutionnaires à la suite des grèves de 1920 dans le chemin de fer. Réaction ferme le plus souvent : révocations ! Fin mai, l'échec apparait comme total è déclin syndical jusqu'en 1936. Nombre de grévistes divisés par 10 20-27. Rupture CGT/CGT-U/CFTC. [...]
[...] Les conditions de vie des ouvriers 1. Un monde mêlé : urbanité, mobilité, segmentation, divisions Effectifs ouvriers urbains augmentent fortement (triple à Lyon 11-31). Diversité des origines, main d'œuvre très mobile : ruraux français, ouvriers d'autres régions, Italiens, Polonais, Espagnols, coloniaux (plus rare). Segmentation importante entre OS, ouvriers qualifiés, cadres ouvriers, apprentis, etc. Réactions variées face à la rationalisation : Critiques négatives (Les Temps Modernes) : Cayenne, déshumanisation, cadences trop fortes, servitude, négation de l'initiative, plus de fierté de son métier. [...]
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