pétrole, gaz, barrages, énergie nucléaire, islamistes, printemps arabe
Disposant de près des deux-tiers des ressources mondiales connues de pétrole et de gaz. le golfe arabo-persique est une région stratégique. Dès 1945, les États-Unis se positionnent comme protecteurs de la monarchie saoudienne, premier producteur d'hydrocarbures. En annexant le Koweït en 1990, l'Irak cherchait à contrôler 20% des réserves mondiales.
• La ressource en eau est un autre objet de convoitises. L'aridité naturelle et une croissance démographique importante attisent les tensions. Aux dépens de la Syrie et l'Irak, la Turquie construit des barrages en amont du Tigre et de l'Euphrate. Les eaux du Jourdain ainsi que les nappes phréatiques de Cisjordanie et de Gaza sont très disputées car elles sont indispensables à l'économie israélienne.
[...] Le problème se pose aussi en Iran, accusé depuis 2002 de mettre au point l'arme nucléaire et de menacer la région par sa volonté, permanente depuis 1979 dans les discours de ses dirigeants, de détruire l'Etat d'Israël. B. Un contexte de rivalités régionales Israël reste vigoureusement contesté par les mouvements islamistes et suscite des protestations dans l'ensemble du monde arabe et en Iran, qui dénonce sans relâche le sionisme et ses alliés occidentaux. S'y ajoutent des hostilités territoriales anciennes entre certains États (Syrie/Turquie, Irak/Kowéft, par exemple) et les oppositions confessionnelles au sein de l'Islam (sunnites/chiites). [...]
[...] Le Proche et le Moyen-Orient depuis 1991 Quels enjeux géostratégiques déterminent les conflits au Proche et au Moyen- Orient depuis 1991? A. Des enjeux géostratégiques majeurs Disposant de près des deux-tiers des ressources mondiales connues de pétrole et de gaz. le golfe arabo-persique est une région stratégique. Dès 1945, les États-Unis se positionnent comme protecteurs de la monarchie saoudienne, premier producteur d'hydrocarbures. En annexant le Koweït en 1990, l'Irak cherchait à contrôler 20% des réserves mondiales. La ressource en eau est un autre objet de convoitises. [...]
[...] Après l'invasion du Koweït par Saddam Hussein en 1990, une vaste coalition, soutenue par l'ONU, conduite par les États-Unis et comprenant de nombreux pays arabes obtient rapidement la libération de ce pays. Suite aux attentats du 11 septembre 2001, l'Irak est dénoncé comme un «État-voyou» par l'administration Bush. Soupçonné de soutenir le mouvement islamiste terroriste Al- Qaïda, ce pays subit une intervention militaire, essentiellement anglo-américaine, à partir de 2003. Elle aboutit rapidement au renversement du régime. Mais le calme précaire contraint les troupes américaines à y rester jusqu'en 2011. [...]
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