emprunt, dettes interalliés, bons du Trésor, déficit budgétaire, remboursement
Les dépenses de guerre (millions d'obus, canons, nourriture, etc.) ont été colossales, pour cette 1ère Guerre Mondiale qui a été longue et non prévu. Le problème est que les trésoreries de l'Etat étaient insuffisantes parce qu'on dit bien que les recettes de l'Etat ne couvraient que 16 % des dépenses de guerre. Donc comment payer les 84 % restants ? Une des solutions aurait été d'augmenter les impôts, mais la France n'a pas fait ce choix. Le financement des dépenses de guerre a eu pour support l'emprunt, sous toutes ses formes, c'est-à-dire qu'il soit extérieur ou intérieur.
[...] Cela en faisant massivement appel à l'emprunt national, par le biais d'émissions de bons du Trésor, appelés bons de la défense nationale ou encore obligations de l'Etat Il s'agit de titres, qui étaient émis par l'Etat pour permettre de financer sa trésorerie et pour attirer le public ils comprenaient d'intérêts payables d'avance. Enfin, les dépenses de guerre ont été financées également par des avances faites par la Banque de France. L'Etat n'avait pas d'argent pour financer la guerre et aussi le gouvernement va demander à la Banque de France de lui créer de l'argent, en créant de l'argent et en émettant de la nouvelle monnaie. La Banque de France a donc aidé l'Etat en lui faisant des avances directes de nouveaux billets de banque. [...]
[...] L'endettement de l'Etat français pour le financement de la 1ère Guerre Mondiale Les dépenses de guerre (millions d'obus, canons, nourriture, etc.) ont été colossales, pour cette 1ère Guerre Mondiale qui a été longue et non prévu. Le problème est que les trésoreries de l'Etat étaient insuffisantes parce qu'on dit bien que les recettes de l'Etat ne couvraient que des dépenses de guerre. Donc comment payer les restants ? Une des solutions aurait été d'augmenter les impôts, mais la France n'a pas fait ce choix. [...]
[...] Idée chiffrée : en 1929, après toute une décennie où la France a eu 10 années de croissance économique, sur 100 francs d'impôts recueillis par l'Etat francs étaient systématiquement affectés au remboursement de la dette et 16 francs étaient consacrés aux pensions d'invalidité de guerre, ce qui veut dire que sur ces 2 postes budgétaires représentaient déjà plus de la moitié des recettes fiscales. L'Etat français s'est donc sortie considérablement appauvri de la guerre, même s'il l'a gagné. Elle a aussi provoqué une inflation et donc de très graves problèmes monétaires. [...]
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