Cours portant sur les dynasties Cheriffiennes et provinces Ottomanes, contexte et influences ainsi que les réformes.
[...] La régence d'Alger Alger est une province ottomane officielle depuis 1533. Le pouvoir dans ces pays est tenu par les corsaires et les janissaires. A partir de 1671, Les corsaires placent l'un de leurs au pouvoir : « le dey » Il reconnait l'autorité d'Istanbul, qui contrôle les côtes, et l'intérieur du pays est contrôlé par les tribus qui payent l'impôt. Le dey a un pouvoir autoritaire et absolu, il exige les impôts et contrôle le commerce extérieur. Il est assisté par un Diwan (conseil d'officiers) et par une petite administration. [...]
[...] Quand on n'est pas musulman, on a le statut particulier de dhimmi et on paye aussi un impôt particulier. Le Maroc est marqué par une assez grande violence à cette époque avec les tribus qui se révolte, l'administration est chère et lente car le sultan doit se déplacer en personne pour relever les impôts. Les Alaouites qui règnent depuis 1650 viennent d'une puissance confrérie d'un Oasis qui se trouve sur la route commerciale. Ils revendiquent une descendance noble, et en tirer une légitimité car Moulay Ismail parvient à unifier le territoire grâce à des esclaves dévouées. [...]
[...] Ahmed Bey est considéré comme le monarque des réformes. Il estime qu'il s'inspire de ce qu'il s'est passé en Egypte, il cherche à moderniser la Tunisie. Il a refusé en 1839 d'appliquer le texte Ottoman (le rescrit) pour montrer son autonomie vis-à-vis d'Istanbul, surtout que les Tanzimat cherchent à contrer les autonomies = contradiction. Le Bey devient un monarque absolu, mais se veut un monarque moderne, qui se dote de 4 points : la formation intellectuelle ; l'armée est rénovée, en 1840 une école militaire est fondée à Bardo ; administration directe ; le commerce est élargi. [...]
[...] Les théoriciens d'arabisme pourtant sont des chrétiens Syriens qui aimeraient bien dépasser les clivages religieux et appartenir à une entité arabe. II) LES REFORMES EN TUNISIE Une province éloignée de l'Empire Ottoman Cependant les liens avec le pouvoir central est garanti par le versement de tribus, se doit d'envoyer des cadeaux, et la Khotba est prononcée au nom du sultan d'Istanbul. Comme Tunis essaye d'être autonome, les provinces cherchent à faire des accords avec les européens pour être plus autonomes, mais ne veulent pas sortir de l'Empire Ottoman. Pour eux, cet empire fait image d'unité. [...]
[...] Son contexte est le Tanzimat au XIX siècle, contact avec l'Occident. Les aspects qu'elle recouvre c'est l'éducation, l'abolition d'esclavage, l'égalité des religions, centraliser le pouvoir, justice, développement culturel, élite lettrée. Ce courent de réformisme est porté par Jamal al-Din al Afghani (1839-1897) et Muhamed Abduh (1849-1905) et ont bénéficiés des premières réformes des Tanzimat. Ils prônent un retour à l'esprit courant et veulent purifier la religion musulmane en permettant une certaine souplesse. Ils refusent les complications qu'ont été apportées dès la création de l'Islam. [...]
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