ce cours traite de la synthèse Etatique, économie et société, et de la fin des Omeyyades
[...] En revanche, al-Walid II arrive au pouvoir quand l'empire fait face à la révolte berbère à partir de 640 qui aboutit à la perte de contrôle du Maghreb mais aussi avec al-Andalouz. Dans l'empire Byzantin contre les khazars il y a aussi des difficultés, les armées ne sont plus victorieuses. En 740 il y a une révolte chiite à Kufa menée par un petit-fils d'al Husayn, Zayd ibn Ali. Il essaye de se révolter contre les Omeyyades au nom de sa légitimité, mais sa position est plus modérée. Il reconnait la légitimité des deux premiers califes. [...]
[...] Ibrahim renonce au califat, et Marwan devient calife en 744 jusqu'en 750. C'est le dernier Omeyyade qui arrive au pouvoir à travers une guerre civile, et il va passer tout son règne à écraser des révoltes : oo Révolte des partisans de Yazid III écrasée en 745 oo Révolte kharijite se déclenche en Irak en 745, dirigée par al-Dahhak. Révolte lié à la nomination nouvelle du gouverneur en Irak, le dernier gouverneur (Omeyyade) refuse de partir, et reconnait al-Dahak comme calife (non Omeyyade). [...]
[...] C'est le cas dans le village d'Umm al-Walid, où il y a des systèmes d'irrigation d'autour 610 avec le système de Qanat originaire d'Iran, importé en Syrie à l'époque Omeyyade par les élites Omeyyades. C'est un système d'irrigation minier, avec un aqueduc souterrain. Ces systèmes montrent que ce n'est pas des cultures vivrières mais spéculatives, pour le commerce, en particulier du coton, des bananiers, des cannes à sucre vers le Hijaz. Maslama a investi dans des domaines agricoles, dans des systèmes d'irrigation dans le Nord de la Syrie. [...]
[...] Tous portent ces titres, à l'exception d'Abd al-Malik, qui porte le titre de calife de Dieu, qui marque une volonté de propagande dans un contexte de guerre civile. La formulation « calife » réapparaît seulement sous les Abbassides, sous al-Mahdi (775-785), et s'imposera systématiquement à partir du IX siècle. Les vrais qui ont créés la conception politique du calife, ce sont les Abbassides, qui accusent cela les Omeyyades. A partir d'Abd al-Malik apparait un groupe de savants religieux, qui commencent à réfléchir sur le rapport - pouvoir-religion qui proposent des interprétations, qui par la suite seront considérées comme hérétiques : oo Les débats théoriques sur la politique viennent après les crises politiques (Fitna). [...]
[...] Ils s'efforcent de convaincre et non par la violence. Ca aura du succès au Maghreb, et réussissent à fonder des petits Etats, comme à Oman en 748. Ce qui fait au départ les chiites, c'est ceux qui considèrent que Ali a un droit d'origine divine à régner après le prophète, et considèrent que même le cas des 3 premiers califes sont des usurpateurs. Le successeur après le prophète devait être Ali pour l'antécédence et la proximité avec le prophète, et après Ali devaient être ses enfants (imams chiites). [...]
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