ce cours traite de la reprise des conquêtes, le règne d'Al-Walid 1er et l'organisation de la conquête.
[...] Il s'efforce donc de diminuer la place et le prestige social des chrétiens et des juifs. Le règne de Hisham (724-743): stabilisation ou coup d'arrêt Hisham est un des fils d'Abd el-Malik, le 4[ème] à régner et il décide que son successeur sera le fils de Yazid II, Al-Walid II, ce qui nous montre qu'il y a un principe dynastique mais pas absolu, de père en fils. Potentiellement c'est un système qui permet de choisir, mais d'un autre côté il n'y a pas vraiment de règle de succession. [...]
[...] C'est parce que l'expansion s'arrête, qu'il est nécessaire de maintenir l'Etat avec ces affaires fiscaux. De la même manière, son gouverneur d'Irak Khalid al-Qasri (724-738) lui-aussi est accusé des mêmes choses, il est accusé de s'être enrichi, d'avoir acquis des domaines en Irak et présenté comme un grand fidèle des Omeyyades. Le fait qu'il y a un autre personnage accusé de la même chose, on voit que ce n'est pas un défaut personnel de Hisham. Il est déposé par Hisham peut-être car il a un peu trop pris dans la caisse, et il est emprisonné. [...]
[...] L'apogée Marwanide commence à la mort d'Abd al-Malik en 705 et continue jusqu'en 743. Abd al-Malik a refondé la dynastie Omeyyade en établissant une nouvelle dynastie Omeyyade mais où on distingue les Sufyanides (descendants d'Abu Sufyan), et les Marwanides (descendants de Marwan 684-685). C'est une période où il n'y a plus de grosses révoltes et guerres civiles, c'est une période d'expansion de l'islam et où les descendants d'Abd al-Malik vont poursuivre sa politique qui va aboutir à la chute des Omeyyades. [...]
[...] Par exemple les berbères. Le frère de Ibn al-Zubayr, Mundhir, quand il lutte contre Abd el-Malik en Syrie, écrit à Ibn al-Zubayr en se plaignant qu'il est obligé de se battre contre des paysans arméniens d'Abd el-Malik. Petit à petit, on voit apparaître des non-arabes comme officiers, l'un des premiers au début du VIII siècle c'est Hayyan al-Nabati (mort en 720), acheté comme esclave par le gouverneur de Fars, et qui a déjà des qualités militaires, et il est nommé commandant des forces arabes au Khurasan. [...]
[...] En 709 il prend Boukara et en 712 Samarcande, les villes les plus importantes. Il faut 4 campagnes pour prendre Boukhara, et en 709-710 il y a une révolte en Nizak, où un prince local s'est soumis aux arabes, mais il est bouddhiste, et se révolte contre les arabes. Dans la région Sud-Est, il y a des résistances importantes en Zabulistan (Afghanistan), l'avancée des troupes est très lente car il y a des montagnes. Pendant les périodes de crises, comme pendant la Fitna, les chefs de cette région (ex : Rutbil) se révoltent pendant le début du règne d'Abd al-Malik et après sa victoire à Al-Hajaj, il envoie des troupes pour reprendre le contrôle de cet espace, et après 696 une grande armée est envoyée par al-Hajaj et c'est un échec terrible car l'ensemble de l'armée est massacrée. [...]
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