ce cours traite des origines des reformations, et de Luther
[...] Des révoltés paysans contre les seigneurs affirment qu'ils veulent respecter que la sainte-écriture, non pas le pape et les conciles, mais la Bible. Après cet épisode, Luther s'appuie sur les autorités politiques qui est la seule capable d'imposer la réforme. Il se rapproche donc des princes dans les années 1520 qui peuvent imposer leur religion (pas d'unité religieuse dans l'Empire) dans le territoire qu'ils gèrent. En 1529 les ottomans siègent Vienne, et l'empereur doit composer avec les Etats territoriaux, même avec ceux qui défendent Luther, car il a besoin de leur soutien pour faire face aux ottomans. [...]
[...] C'est un terme politique car il est utilisé à propos du reichstag, de la diète, et à propos d'une protestation contre la mise en application d'une décision politique. A partir de 1530, il y a la confessionnalisation, la mise en place d'une église nouvelle qui fixe des confessions de foi. Pour l'Eglise de Rome c'est un défi, mais elle n'a pas attendu cela pour s'interroger sur elle-même. Mais du fait d'apparition de ces nouvelles églises, l'église catholique elle-même évolue et précise certaines choses pour répondre aux défis posés par le protestantisme. A partir des années 1570, on peut donc parler de l'église catholique. [...]
[...] Luther a été convoqué à la diète de Worms en 1521 où on lui a demandé de se rétracter où il refuse, et enlevé par des hommes du duc de Saxe pour le protéger en Saxe. C'est après cette diète qu'il a signé l'édit de Worms qui a mis Luther au ban de l'empire. Il traduit la Bible en Allemand pas avec un but liturgique mais pour que les hommes comprennent. Par la suite, il a introduit la liturgie en langue vulgaire (non savante). [...]
[...] Les historiens parlent de la réforme protestante et catholique. On utilise beaucoup plus rarement « réforme » et « contreréforme » car ça supposerait qu'il y a que le courant protestant qui se réforme, et du côté de l'église romaine ne faisait que lutter contre les réformes protestantes. Ces réformes ont l'avantage de souligner que malgré les tensions, il y a des évolutions parallèles comme chez les protestants, ainsi chez les catholiques. La réforme est un mot utilisé très couramment dans l'église, comme la réforme grégorienne au XI siècle. [...]
[...] La pratique des indulgences se développe, qui suppose la croyance au purgatoire. Cette croyance n'a pas toujours existé, elle s'est développée au XII-XIII siècle. En 1274, un concile a fait du purgatoire un dogme enseigné par l'Eglise de Rome. Le purgatoire est une notion chrétienne romaine, catholique où les âmes sont jugées (enfer ou paradis). C'est un lieu auquel sont condamnées les âmes ni complètement bonnes ni complètement mauvaises, où elles souffriront pendant un temps proportionnellement à ses péchés car c'est une étape qui débouche forcément sur le paradis. [...]
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