L'émergence des nationalismes, XXe siècle, xénophobie exacerbée, crises coloniales, débats doctrinaux
Concurrence économique forte. Logique d'écrasement de l'autre, conquête de nouveaux marchés, production toujours plus importante.
Cela crée un climat de tension.
Construction en 1889 du Bagdadbahn ou BBB (Byzance, Bagdad, Bassorah). L'Allemagne obtient le projet de l'Empire ottoman, ainsi que le monopole des mines et magasins le long de la voie ferrée.
Un sentiment xénophobe s'installe en France et en Allemagne (politique mondiale d'expansion allemande, qui alimente l'idée de la supériorité allemande). Cette xénophobie n'est pas seulement intereuropéenne ; discours de Jules Ferry sur les droits des races supérieures sur les races inférieures.
[...] Triple entente : France (veut sortir de l'isolement), Royaume Uni (se greffent en 1904, avec l'Entente Cordiale), Russie (cherche à se développer) économiquement) Tensions et crises coloniales La colonisation est très inégale ; la Grande Bretagne possède de loin le plus grand empire colonial, devant la Russie, n'ayant cependant que des terres peu peuplées, et la France, réelle seconde puissance coloniale. L'Allemagne et l'Italie revendiquent un nouveau partage colonial. La politique colonialiste et agressive de l'Allemagne entraine des tensions avec la France, notamment. L'Espagne et le Portugal sont des puissances déclinantes, de même que la Hollande. [...]
[...] La Serbie est alors le relais de la propagande panslaviste. 1912-1913 : guerres balkaniques. Ces conflits restent locaux : Ligue balkanique opposée à la Turquie ; les Turques sont chassés d'Europe 1913 : Guerre opposant la Bulgarie voulant annexer la Macédoine à une coalition de grecs, serbes, roumains, et turcs. Traité de Bucarest en 1913 : création d'une Albanie indépendante, Macédoine partagée entre Grèce et Bulgarie. Le vainqueur de ces guerres balkaniques est la Serbie, qui inquiète l'Autriche Hongrie. L'archiduc François Ferdinand se rend alors à Sarajevo, où il est assassiné le 28 juin 1914. [...]
[...] » : « L'existence d'une nation est un plébiscite de tous les jours. » Une nation peut voir le jour sous deux conditions : la possession en commun d'un riche legs de souvenir, et le « vouloir vivre ensemble ». Idée reprise par Fustel de Coulanges, et par Ljudevit Gaj. Conception romantique allemande : tradition reposant sur le « génie nationale allemand » Théodore Mansen Heinrich Von Treitschke Friedrich Ludwig Jahn Volonté chez ces auteurs de justifier notamment l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine. [...]
[...] Volonté républicaine de redresser une France affaiblie : remboursement de l'indemnité de guerre aux Allemands ; emprunts nationaux permettent l'évacuation des allemands du territoire. Politique d'expansion coloniale ; AOF, AEF, Indochine Nécessité de restaurer la place de l'armée : servicee militaire porté à 5 ans en 1872. Création en 1876 d'une école militaire supérieure. Armée exaltée par la littérature. Volonté de renforcer la cohésion de la nation : instauration des « saintes icônes » (Hobsbawn) Hymne en 1879 Fête nationale célébrant la fête de la fédération le 14 juillet 1790. [...]
[...] Les rivalités coloniales sont donc exacerbées. Double crise marocaine de 1905 et 1911. Le Maroc est l'objet de convoitise de la France ; l'Allemagne soutient l'indépendance marocaine, mais espère en réalité s'en emparer : La France obtient du sultan marocain le contrôle des régions frontalières du Maroc. Les allemands veulent un retrait français ; une conférence internationale en 1906 permet de trouver un accord ; la guerre est évitée : A Fès, une insurrection éclate ; le sultan fait appel aux troupes françaises. [...]
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