Pendant la Révolution, la France est déchirée entre le parti réfractaire refusant la Constitution civile du Clergé et le parti des constituants acceptant de prêter serment à cette Constitution se soumettant à la République et à ses lois. Une division est aussi observée entre les ultramontains, c'est-à-dire le parti rattaché au Pape et les gallicans, qui défendent une Église française indépendante de Rome.
[...] Il serait intéressant d'étudier Eglise et Etat (1789-1802) L'Eglise est une société religieuse fondée par Jésus-Christ. C'est une communauté chrétienne organisée et spécialement l'Église catholique. L'Etat est une institution qui exerce sa souveraineté sur un territoire et sur une population. Il faudrait s'interroger sur les relations entre l'Eglise et l'Etat au début de la Révolution française c'est-à-dire en 1789, jusqu'au Concordat, c'est- à-dire en 1802. Il serait donc intéressant d'étudier, dans un premier temps, le Clergé en révolution et, dans un second temps, le Concordat de 1802. [...]
[...] L'abolition des privilèges Par le décret de la nuit du 4 août 1789, les privilèges sont abolis. En effet, sous l'Ancien Régime, la loi n'est pas égale pour tous. Des individus, des communautés, des villes, sont dispensés de certaines obligations. La Noblesse et le Clergé bénéficient de privilèges juridiques et fiscaux, telle l'exemption d'impôt. Par conséquent, le Clergé disparaît en tant qu'ordre du Royaume et renonce à ses privilèges : il ne perçoit plus la dîme, sacrifiée au nom de l'égalité. [...]
[...] La fin de ce conflit de plus de dix ans entre l'Etat français issu de la Révolution et le Saint-Siège est marquée par le Concordat. II. Le Concordat de 1802 Il serait intéressant d'étudier la volonté du premier Consul : Bonaparte met fin à ce conflit ainsi que les conséquences du Concordat de 1802. A. La volonté du Premier Consul : Bonaparte 1. Un enjeu essentiel : la paix Le Concordat de 1802 marque la volonté du Premier Consul, Napoléon Bonaparte, de mettre un terme aux troubles issus de la Constitution civile du Clergé. [...]
[...] Ceci sera effectué le 2 novembre 1789. La nationalisation des biens de l'église entraîne une réforme du Clergé : c'est l'adoption de la Constitution civile du Clergé le 12 juillet 1790. B. La Constitution civile du Clergé 1. Les serments Tous d'abord, le 27 novembre 1790, les députés demandent aux prêtres de prêter serment à la Nation, à la Loi et au Roi, ainsi qu'à la Constitution civile du Clergé. Les ecclésiastiques se retrouvent dans une position délicate. Certains estiment que les constituants sont en train de bâtir une église nationale. [...]
[...] Bonaparte engage donc des conversations avec Rome pour conclure un Concordat réglant le statut de l'Eglise catholique en France est ses relations avec le souverain Pontife. Pie VII répond favorablement à cette demande. De longues négociations s'ouvrent et le 16 juillet 1801 un texte est texte est enfin signé : le Concordat. Il sera ratifié le 8 avril 1802 par le corps législatif. Le Concordat met fin au conflit religieux en France et réorganise l'Eglise au sein de la République. [...]
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