La préférence d'Edouard Herriot et des radicaux va à l'association coopérative plutôt qu'aux entreprises capitalistes, idéal qui aurait pour aboutissement la fin du salariat par la formation d'une société démocratique de petits propriétaires associés entre eux dans des coopératives (disparition des classes).
Edouard Herriot est très influencé par l'idéologie, ce qui l'a d'ailleurs parfois empêché de donner des réponses concrètes aux enjeux contemporains. A mettre en parallèle avec son laïcisme, qui sera largement à l'origine de l'échec du Cartel des gauches dès 1924.
Recherche du compromis et du rassemblement, réformes graduelles et négociation : il poursuivra cette optique de juste milieu jusque dans ses programmes politiques pour n'écarter qu'une fine part de l'électorat et de la classe politique.
[...] Edouard Herriot n'a pas pu choisir entre la concentration des centres ou l'union des gauches : il est un personnage à l'image du radicalisme et de ses contradictions legs politiques Une République qui assure la promotion sociale. Il s'est présenté à ses contemporains comme un homme parti du bas de l'échelle sociale qui s'est hissé jusqu'au sommet de l'Etat grâce au mérite et à son travail. L'école unique : suppression de la double filière primaire et secondaire, génératrice d'inégalité sociale. Instauration du monopole de l'enseignement, accès à l'enseignement secondaire sur le seul critère du mérite. Symbole de la Troisième République, Edouard Herriot a sans nul doute imprégné la Quatrième par sa fidélité républicaine et parlementaire. [...]
[...] Face à cette situation, Herriot est impuissant. Le résultat sera fatal, le Parti radical perd la moitié de son poids parlementaire. Manque d'autorité réelle de son président, appelé le chef nominal du parti. Le Cartel des gauches se révélera être un échec en juillet 1926. L'accord électoral avec les socialistes ne se traduit pas en accord de programme et ces derniers se refusent à participer à un gouvernement qui ne s'en tiendrait qu'au seul programme radical. À trop vouloir rester fidèle à ses idéaux, Edouard Herriot a de plus en plus de difficultés à répondre à la demande de changement de la société et de son parti. [...]
[...] Le Front Populaire émerge, mais il ne veut pas s'allier aux marxistes et se montre réservé envers la coalition idées La préférence d'Edouard Herriot et des radicaux va à l'association coopérative plutôt qu'aux entreprises capitalistes, idéal qui aurait pour aboutissement la fin du salariat par la formation d'une société démocratique de petits propriétaires associés entre eux dans des coopératives (disparition des classes). Edouard Herriot est très influencé par l'idéologie, ce qui l'a d'ailleurs parfois empêché de donner des réponses concrètes aux enjeux contemporains. À mettre en parallèle avec son laïcisme, qui sera largement à l'origine de l'échec du Cartel des gauches dès 1924. Recherche du compromis et du rassemblement. Réformes graduelles et négociation. [...]
[...] Edouard Herriot va chercher à reconquérir l'identité radicale en proposant une alternative politique à la droite. Conférence de Londres de juillet à août 1924 : la priorité fut de rétablir une relation de confiance avec ses alliés de la guerre et d'ouvrir la voie à une politique de conciliation avec l'Allemagne. Son action sera critiquée par l'opinion publique attachée aux réparations et par la droite qui l'accuse d'être un médiocre négociateur. En 1940, Edouard Herriot alors président de la chambre des députés s'abstient volontairement dans le vote sur les pleins pouvoirs du maréchal Pétain. [...]
[...] (Congrès du Parti républicain radical et radical-socialiste). Contradiction entre responsabilité ministérielle et rôle de chef de parti : Le Président de parti a l'obligation d'assurer [ ] l'indépendance de ce parti, la liberté de son action. Le ministre, tant qu'il collabore, doit [ ] le secret sur les délibérations ministérielles et la solidarité dans les votes. À de très nombreuses reprises, j'ai souffert de cette contradiction. (Jadis). Justification de l'entrée au gouvernement Poincaré : Deux fils ne se battent pas au chevet de leur mère malade J'ai répondu à l'appel de ma mère souffrante ; je n'ai pas l'intention de m'en excuser. [...]
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