De 1914 à 1918, Daladier traverse la Grande Guerre comme sergent avant d'être nommé Lieutenant. Ses états de service révèlent un homme courageux et combatif.
Socialiste convaincu, dès son retour du front après l'armistice, il milite ardemment pour ses idéaux radicaux-socialistes et brigue le mandat de député du Vaucluse. Il remporte les élections de 1919. Il occupera ce siège au Palais bourbon jusqu'en...
[...] Il le remplaça à la présidence du parti radical l'année suivante. Ministre des Colonies puis de la Guerre en 1925, puis de l'Instruction publique en 1926, il devint président du Parti radical en 1927. De 1930 à 1932, il est, par trois fois, ministre des Travaux publics. Nommé ministre de la Guerre en décembre 1932, Daladier se spécialisa dès lors dans les questions de défense. Il allait diriger la politique militaire de la France de 1932 à 1934 puis de 1936 à 1940 dans 9 cabinets différents. [...]
[...] La rupture fut plus claire encore en matière de politique extérieure. Le 29 septembre 1938, Daladier signait, avec Chamberlain, Hitler et Mussolini, les accords de Munich. A son retour de Munich, il confie à ses proches sa surprise quant à l'accueil enthousiaste du peuple français majoritairement pacifiste et déclare en regardant la foule : "les cons ".Cependant, il du affronter l'hostilité des communistes, qui lui reprochaient d'avoir failli aux engagements antifascistes du Front populaire. Sceptique, il savait seulement que l'Angleterre et la France avaient livré la Tchécoslovaquie. [...]
[...] Fils de boulanger. Il fut l'élève d'Édouard Herriot (membre du parti radical) et devint professeur agrégé d'histoire géographie en : Elu maire de sa ville natale. Il y effectue un bon travail de gestion : Elu député : Devient président du parti radical socialiste : Devient président du Conseil : Le 6 février, suite aux émeutes, il est forcé à démissionner. 1936-1937 : Il est ministre de la défense du gouvernement du Front populaire : il redevient Président du Conseil. [...]
[...] 1957-1958, il préside le parti radical socialiste : mort d'Edouard Daladier à Paris. II) vie politique Dans le Vaucluse Dès 1911 Edouard Daladier se lance dans la politique et est élu maire de Carpentras où il effectue un bon travail de gestion. De 1914 à 1918, Daladier traverse la Grande Guerre comme sergent avant d'être nommé Lieutenant. Ses états de service révèlent un homme courageux et combatif. Socialiste convaincu, dès son retour du front après l'armistice, il milite ardemment pour ses idéaux radicaux-socialistes et brigue le mandat de député du Vaucluse. [...]
[...] Lebrun fit de nouveau appel à Daladier. Le 9 avril 1938, à sa présentation, le troisième gouvernement Daladier obtint l'unanimité des voix; l'extrême droite n'ayant pas voté. Sa politique va marquer l'échec du Front populaire. En août 1938, Daladier affirma vouloir «remettre la France au travail». Il nomma un modéré, Paul Reynaud, ministre des Finances et prit des décrets-lois aménageant les acquis sociaux obtenus dans le cadre des accords Matignon. Le gouvernement s'attaque aux deux maux de l'économie française: stagnation de la production et dépréciation monétaire. [...]
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