Quatre thèmes d'étude : les trafics, la stratégie d'investissement, les réseaux, l'évolution de l'orga et des modes de gestion. Depuis 1978, véritable explosion du trafic de marchandises et de la mobilité ind. Goulets d'étranglement et dégradation de la sécurité. Depuis le VIIème plan (1986-1990), les transports ont acquis le statut de secteur prioritaire.
[...] Fin 1987, on estimait à 240000 environ le nombre de bateaux appartenant à des entreprises rurales spécialisées ou des particuliers. Mais deux bateaux coulent en moyenne par jour en Chine. Le contrat de responsabilité dans le rail et ses effets pervers. Le min des Chemins de fer a entrepris d'améliorer le fonctionnement et la productivité du système ferroviaire chinois en en simplifiant l'organigramme administratif, en y introduisant le principe du contrat de responsabilité et de l'autonomie financière. Chaque échelon se voit attribuer un objectif, depuis la simple gare jusqu'au ministère lui-même. Responsables de leurs dépenses. [...]
[...] Plus d'inconvénients que d'avantages : conso excessive de carburant par rapport au chemin de fer, congestion, coût de construction des infras. Mais contre-argument : augmentation de la vitesse de transport et donc abaissement des coûts. La voie d'eau : un potentiel sous-utilisé. Le Yangzi équivaut à 20 lignes de chemin de fer. Le transport par voie d'eau reviendrait à 20% moins cher que le transport par rail. Mais état d'abandon de ce secteur jusqu'en 1984. Les réseaux. Emergence du concept de réseau de transport. [...]
[...] La difficile remise en question de la stratégie du "tout-rail". Evaluation pour l'an 2000, à 56-59% la part du rail pour les marchandises, et à 46-50% pour le trafic voyageurs. Le secteur souffre en fait d'un sous-investissement. I insuffisants en comparaison aux hausses accordées dans les autres secteurs ainsi qu'à leur diversification. Politique de rééquilibrage rail/route n'a guère soulagé la surcharge du réseau ferré chinois. Ce rééquilibrage n'était-il pas prématuré et excessif, eu égard aux "conditions spécifiques" de la Chine? [...]
[...] La crise des transports urbains : une fatalité? Plupart de compagnies : grave crise financière du fait de l'écart croissant entre les coûts de transport et le bas prix des billets. Les réformes écos ont fait monter la plupart des prix alors que le prix du billet n'a pratiquement pas augmenté. Les billets ne couvrent que 50% des dépenses de fonctionnement des autobus. Mais il existe des exp. A Xiamen, ville située en face de Taïwan, lieu d'implantation de multinationales (Coca, Reynolds, Kodak . [...]
[...] Difficile de parler d'un réseau national de transport en Chine. Etendre ou moderniser le réseau ferré? Capacité des chemins de fer augmente en Chine moins rapidement que le trafic. On observe un certain rééquilibrage entre l'extension du réseau, la modernisation des lignes existantes et la maintenance, au profit de ces deux derniers postes. Perspective plus qualitative. Augmentation de la capacité : plus électrification des voies existantes, de leur doublement et de leur réparation que construction d'autres voies. Plan ferroviaire triennal adopté à la mi-1988, en fixant un objectif ambitieux de 10000 km de voies, semble témoigner de la volonté des dirigeants chinois d'apporter des solutions à la saturation actuelle du réseau ferré. [...]
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