dépression, économie, 1880, innovations industrielles, capitalisme libéral
La deuxième moitié du XIXe siècle correspond à la seconde Révolution industrielle (1880-1940). C'est donc une période d'éclosion du Capitalisme libéral. De nouvelles méthodes de travail sont introduites (Taylorisme, 1880), ainsi que le pétrole, l'électricité, le moteur à explosion, l'industrie automobile etc. Par ailleurs l'achèvement de la Tour Eiffel (1889) illustre bien le rôle pris par le fer tant dans les arts que dans le bâtiment ou la construction navale. De cette période, nous conservons donc une image de prospérité qui dure dans le temps.
Pourtant, la réalité est différente. Le 9 mai 1873, la bourse de Vienne s'éffondre sous le poids des spéculations. Cette crise financière se répercute en Allemagne puis aux États Unis et devient une crise économique par manque de capital : c'est la « grande stagnation (1873-1896)».
[...] C'est donc une période d'éclosion du Capitalisme libéral. Pourquoi ? De nouvelles méthodes de travail sont introduites (Taylorisme, 1880), ainsi que le pétrole, l'électricité, le moteur à explosion, l'industrie automobile etc. Par ailleurs l'achèvement de la Tour Eiffel (1889) illustre bien le rôle pris par le fer tant dans les arts que dans le bâtiment ou la construction navale. De cette période, nous conservons donc une image de prospérité qui dure dans le temps. Pourtant, la réalité est différente. Le 9 mai 1873, la bourse de Vienne s'effondre sous le poids des spéculations. [...]
[...] Les réalités et conséquences de la dépression Les grandes phases (les prix, la monnaie, les banques), le commerce et l'agriculture. La dépression de 1882 n'est pas une baisse réelle de la production mais plutôt une stagnation, un changement de vitesse. Elle renvoie aux œuvres de Kondratieff (économiste Russe, document 1). Le PIB/tête subit en réalité plus un recul relatif qu'un recul réel. Il est en effet distancé par celui de l'Allemagne (jusqu'alors inférieur) en 1900. Cependant, la France, jusqu'en 1886 est tout de même frappée par la misère, le chômage ou les conflits sociaux. [...]
[...] Selon Jean-François Vidal dans Dépression et retour de la prospérité : les économies européennes à la fin du XIXe siècle l'entrée en dépression de la France peut s'expliquer par l'essoufflement de la phase d'essor des constructions de chemins de fer et des voies de communications. Aussi, les ravages du phylloxéra en Europe (1863)ont pu accentuer la grande dépression agricole (voir document 2). De plus, l'agriculture française est alors concurrencée par les États Unis. Dès 1882 ces craintes d'une crise se concrétisent. La dépression est ressentie par les contemporains. [...]
[...] Le problème est donc de comprendre d'une part comment la grande stagnation s'est répercutée sur l'économie française (partie I : La dépression, 1882-1896), d'autre part comment l'économie française a émergé de cette dépression (partie II : reprise de la Belle Époque, 1896-1914). Premièrement, nous allons voir comment la grande stagnation a pris la forme d'une dépression économique en ce qui concerne la France. De la dépression . Tout d'abord, commençons par analyser ce qui a pu être à l'origine, à la cause de ce retournement de la conjoncture. [...]
[...] D'autre part, le 9 mai 1873 on assiste à l'effondrement de la bourse de Vienne. Suite à l'unification allemande, un enthousiasme économique fort va permettre la création d'un grand nombre de sociétés. La concurrence s'installe, les profits commencent à stagner, les actions se mettent à baisser. Une banque de Budapest (Hongrie) doit répondre à de nombreuses demandes de remboursement : cela conduit plusieurs banques viennoises à la cessation de paiements. Les épargnants n'ont plus confiance, ils vident leurs comptes. La crise financière se propage à Berlin, aux États Unis, puis devient une crise économique à l'échelle mondiale. [...]
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