Tentative libérale, France, crise politique, Raymond Barre, crise sociale, alternance
Un nouveau contexte économique : la crise : après la suspension de la convertibilité or-dollar en 1971, les monnaies fluctuent sur les marchés et le Franc est particulièrement éprouvé. De plus, les deux chocs pétroliers viennent déséquilibrer la balance commerciale, la France important les trois quarts de son énergie. La France voit une baisse de ses exportations, un ralentissement de la croissance, une baisse de la production industrielle et de l'emploi.
[...] L'investissement est encouragé mais le chômage persiste : l'alternance : le premier tour de la présidentielle oppose les quatre tendances incarnées par Chirac VGE Mitterrand et George Marchais (PCF ; 15%). Le second tour se fait aux alliances et la gauche marche mieux, les gaullistes ne se ralliant que partiellement à VGE. VGE est donc battu et un socialiste arrive pour la première fois à l'Elysée dans la République. Pierre Mauroy devient premier ministre, quatre ministres communistes entrent au gouvernement. Le chômage et la crise semblent avoir été décisifs dans le scrutin. [...]
[...] Le cancer de l'inflation : le ralentissement de la production ne s'accompagne pas de la baisse des prix et l'inflation grimpe : c'est la stagflation. De plus, le franc ne cesse de se déprécier du fait d'une inflation plus forte en France. Cette stagflation s'explique par l'augmentation des salaires, qui, en temps de crise, oblige les entreprises à augmenter leurs coûts. L'inflation entraîne une détérioration de l'économie française, une perte des marchés extérieurs, une dépréciation du franc et un déficit commercial. La montée du chômage : la diminution de l'activité économique entraîne des faillites et donc une hausse du chômage. [...]
[...] De plus, le PCF va s'éloigner du PC, de peur d'être relégué par le PS comme un parti d'appoint, comme cela a eu lieu en Allemagne. Ainsi, la France se coupe en quatre dont l'alliance deux à deux n'est plus que formelle. L'échec de la politique de Raymond Barre (1976-1981) Une tentative libérale de lutte contre la crise : Raymond Barre est un économiste et sa nomination montre que la première préoccupation française est l'économie. Adepte des théories libérales, il est persuadé que la relance doit se faire par un rétablissement des équilibres économique et une non intervention de l'Etat. [...]
[...] Cependant, la lutte contre le chômage supposerait une politique de relance, ce qui signifierait l'inflation. La crise politique : un Président sans majorité (1974-1978) L'élection de Valéry Giscard d'Estaing : à la mort de Pompidou se présentent trois grands candidats à la présidentielle : Chaban-Delmas (gaulliste), VGE (droite modérée) et Mitterrand (Programme commun de gouvernement). L'élection de justesse de VGE face à Mitterrand montre d'une part la poussée de la gauche et d'autre part la division entre gaullistes et modérés. [...]
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