L'échec de la Quatrième République (1954 ? 1958), cours d'histoire de 8 pages
Cette deuxième période coïncide avec le mandat de René Coty. Vincent Auriol, premier Président de la 4ème République, termine son mandat fin 1953. 17 décembre 1953 : Congrès pour désigner son successeur. L'élection va durer une semaine. Reflet de l'éclatement des forces politiques au cours de cette période. Il va falloir 13 tours de scrutin pour trouve le successeur. Lors des premiers tours, deux personnages semblent s'imposer : Joseph Laniel, chef du gouvernement qui représente la droite libérale, et le socialiste Marcel Edmond Naegelen. Hostilité de la droite vichyste à l'égard de Laniel donc il lui manque des voix pour avoir la majorité. Il cède la place à René Coty, vice-président du Conseil de la République. C'est un modéré, vétéran de la 3ème République. Il devient Président de la 4ème République au bout de 13 tours en 1953.
I.La République rénovée ? Le moment Mendès France
I.La République emportée : du 13 mai 1958 au retour du général De Gaulle
[...] Il a noué des contacts avec les milieux Algérie Française et les milieux militaires. Ce qui va se passer le 13 mai 1958 rappelle le 6 février 1934, avec un double théâtre, le théâtre parlementaire à Paris ou Pfimlin présente son gouvernement et un deuxième théâtre qui est celui de la rue. On aboutit à une situation comparable puisque Pfimlin l'emporte sur le théâtre parlementaire (il obtient l'investiture de la chambre mais se heurte à une opposition de la rue qui conteste son autorité). [...]
[...] PMF va s'appuyer sur un petit club de radicaux, le Club des Jacobins, fondé par Charles Hernu. Le troisième cercle est composé de personnages de l'élite médiatique et intellectuelle. La base de ce cercle c'est L'Express, créé le 16 mai 1953 (pour le soutenir et faire gagner l'opinion publique à sa cause). Le fondateur est JJSS (Jean-Jacques Servan-Schreiber, issu d'une famille de journaliste). C'est un polytechnicien, considéré comme une sorte de surdoué (parfois même trop : « il a une case en trop », VGE dixit). [...]
[...] Il s'efforce de faire de ce ministère une sorte de laboratoire d'idée (en s'entourant d'experts, de techniciens permettant de donner une expertise sur des questions diverses). En 1945, il entre en conflit avec DG à propos de la politique économique à mener. Il est partisan de l'austérité économique (il pense qu'on ne pourra briser le cycle de l'inflation qu'en menant une politique très stricte de blocage des prix et des salaires). DG considère que cette politique est trop dure, et il donne raison à Pleven, partisan d'une politique plus souple (il est alors ministre des finances). [...]
[...] Le premier est Georges Boris, vieux « compagnon de route » qui fut un collaborateur de Blum sous le FP (il avait « converti » PMF au keynésianisme). Il sera le chef de cabinet de PMF sous son gouvernement. Il y a dans ce premier cercle des hauts-fonctionnaires qui ont un peu le profil de PMF (celui d'expert et de techniciens). Ces personnes « enragent » de détenir l'expertise mais de ne pas pouvoir l'appliquer et cherchent un écho au sein de la classe politique. [...]
[...] Elle est constituée de trois départements français (Oran, Alger et Constantine). C'est une assimilation juridique à l'égard de l'Algérie mais celle-ci est incomplète puisque ces trois départements ont malgré tout un statut spécifique, il sont dirigés par un gouverneur général depuis Alger (qui chapeaute les trois préfets). Ils sont marqués par la coexistence de populations au statut juridique différent (la minorité européenne jouit de la citoyenneté française et celle-ci a été accordée à la minorité des juifs algériens en 1870, par le décret « Crémieux »). [...]
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