Échec du Front Populaire, chômage, chute de Léon Blum, France, veille de la Seconde Guerre mondiale
Les mesures de relance ne font pas reculer le chômage et l'inflation ; ce qui oblige le gouvernement à dévaluer le franc en septembre 1936.
Mais, cela ne suffit pas pour faire remonter les exportations et la production industrielle. La droite s'empare de ces échecs pour se ressaisir et relaye la peur d'un patronat qui croit voir dans les grèves la menace d'une révolution et le spectre du communisme.
[...] De retour en France, Daladier est acclamé en héros par les français pensant qu'on a échappé à la guerre. La France est alors discréditée aux yeux de ses alliés d'Europe centrale et orientale ainsi qu'aux yeux de l'URSS. Par ailleurs, au sein de la population française, un débat s'instaure : les français pacifistes sont les munichois tandis que les antimunichois sont très minoritaires sont eux très favorable à une politique de fermeté. En outre, la France se croit à l'abri derrière la ligne Maginot (fortifications construites entre 1929-1934 sont entreposées des armes, munitions pour arrêter une éventuelle invasion des allemands) qui longe la frontière allemande. [...]
[...] Le gouverneur radical de Daladier formé en avril 1938 marque la fin définitive du Front Populaire car la coalition éclate. Son gouvernement, ne contenant ni socialiste, ni communiste, revendique une politique plus pragmatique et veut remettre la France au travail Ce gouvernement publie ainsi des décrets-lois autorisant le dépassement des 40 heures de travail hebdomadaire et réprime avec vigueur une grève autorisée par la CGT en novembre 1938 contre cette atteinte aux accords de Matignon. France à la veille de la guerre A la veille de la 2nde Guerre Mondiale, le pays souffre qu'une crise morale dont le Front Populaire est considérée comme le coupable : la dépression économique n'est pas totalement surmontée, la population est vieillissante, la soit disant faiblesse militaire provoquant une armée moins efficace. [...]
[...] Les français sont divisés sur la question espagnole. Certains ont peur que la France bascule dans la guerre civile, certains politiques entretiennent cette peur de révolution communiste. Au final Blum comme la Grande-Bretagne se prononce contre la non- intervention ; l'Italie fasciste et l'Allemagne nazie apportent leur soutien aux nationalistes de franco alors que les républicains sont soutenus par la Russie. Malheureusement, le symbole le plus connu du soutien nazi est bien sûr le bombardement de la ville de Guernica illustré par le célèbre peintre Picasso en 1937. [...]
[...] Une atmosphère de haine se développe ainsi dans tous les pays. Les lignes dissoutes sont reconstituées en Parti Politique (exemple : Les Croix de Feu donnent naissance à la Partie Social Français.) et une organisation terroriste La Cagoule doit même être démantelée. La presse de droite et d'extrême droite mène une campagne calomnieuse contre le gouvernement Blum poussant même un des ministres au suicide, Salengro (ministre de l'intérieur). Les articles antisémites insultent Blum. Des dissensions internes L'échec du gouvernement s'explique avant tout par des dissensions internes. [...]
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