échec du communisme, Europe de l’Est, 1982-1991, Perestroïka, Glasnost, disparition de l’URSS
Tout d'abord, Iouri Andropov parait vouloir mettre en œuvre des réformes, mais celles-ci se heurtent à la lenteur des structures et la résistance de l'appareil bureaucratique. Il meurt de paralysie.
L'âge de Tchernenko semble garantir une stabilité et un retour à une direction plus collégiale. Cependant, l'URSS reste immobilisée et sa mort annonce l'arrivée de Gorbatchev.
[...] Il meurt de paralysie. L'âge de Tchernenko semble garantir une stabilité et un retour à une direction plus collégiale. Cependant, l'URSS reste immobilisée et sa mort annonce l'arrivée de Gorbatchev. Gorbatchev se montre d'abord d'une grande prudence pour procéder rapidement à un renforcement de ses pouvoirs. Il place ses fidèles aux postes clés et écarte ses adversaires. Glasnost et Perestroïka (1985-1991) Gorbatchev annonce des réformes structurelles : la perestroïka doit réconcilier démocratie et socialisme. Habilement, il place cette réforme dans la continuité de la pensée de Lénine, et proclame la volonté d'un Etat de droit. [...]
[...] La fin du communisme en Europe de l'Est (1989-1991) En Pologne, une opposition est née depuis 1980 à travers Solidarnosc, dirigé par Lech Walesa. Les graves troubles économiques et le soutient de l'Eglise à Solidarnosc entraînent l'ouverture de négociations qui aboutissent à des concessions : Solidarnosc est autorisé. L'élection libre du Sénat donne la victoire à 99% et finalement, Lech Walesa est élu président en 1990. Malgré la relative libéralité de la Hongrie, celle-ci apparait comme le plus libéral des démocraties populaires. [...]
[...] De plus, l'économie ne cesse de se détériorer. En Russie, Boris Eltsine ne cesse de gagner du pouvoir et en février 1990, le Comité central approuve l'abandon du rôle dirigeant du parti. Le Perestroïka démontre ses contradictions : introduire la démocratie, c'est détruire le communisme : De la fin du communisme à la disparition de l'URSS Malgré un nouveau projet d'union, les sentiments indépendantistes se multiplient. La Russie se prononce à la majorité pour l'adoption d'un régime présidentiel. S'engage une bataille politique entre Eltsine et Gorbatchev. [...]
[...] En Bulgarie, le chef de l'Etat démissionne le 10 novembre 1989 et en 1990, le Parlement abolit le rôle dirigeant du PC. Le chef de l'opposition devient président. Suite au printemps de Prague, le régime tchécoslovaque poursuit une impitoyable répression. Cependant, la crise économique entraîne des manifestations qui poussent le Parlement à abolir le rôle dirigeant du Parti. Un gouvernement de coalition est crée et les communistes perdent les élections. La révolution de velours a triomphée. En Roumanie, Nicolas Ceausescu ne songe qu'à renforcer son pouvoir et celui de sa famille. [...]
[...] Le 25 décembre, le couple Ceausescu est arrêté, jugé et exécuté. La Roumanie voit naitre dans la violence un nouveau régime qui reste brutal. L'Albanie reste le seul bastion staliniste en Europe isolé de l'URSS depuis 1961 et la déstalinisation et de la Chine depuis 1978 et la démaoïsation. La population fuit à l'Ouest et il faut attendre 1992 pour que l'opposition démocratique prenne le pouvoir. En Yougoslavie, le système est instable depuis la mort de Tito en 1980. Les nationalismes se réveillent et Slobodan Milosevic gagne de l'influence en Serbie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture