Il s'agit d'une déclaration de politique extérieure des États-Unis sur les activités et les droits des puissances européennes sur le continent américain. Cette doctrine fut présentée au Congrès des États-Unis par le président James Monroe à l'occasion de son septième discours annuel, le 2 décembre 1823. Elle devint aussi par la suite l'un des fondements de la politique américaine en Amérique latine.
Cette doctrine peut se résumer en deux points :
- absence d'ingérence dans les luttes opposant métropoles européennes et colonies américaines
- mais opposition déclarée à toute tentative de reconquête par ces métropoles des colonies dont les États-Unis ont reconnu la légitimité du gouvernement.
[...] La doctrine a également servi à d'autres nations américaines, en ce sens qu'elle fit valoir leur droit à l'indépendance. Du fait que la doctrine, telle qu'elle était formulée à l'origine, ne faisait pas de nette distinction entre les intérêts des États- Unis et ceux de ses voisins, les États-Unis y ont souvent fait appel pour justifier leur intervention dans les affaires intérieures d'autres nations du continent américain. L'intervention des États-Unis a donné lieu à controverses au 20e et au 21e siècle. [...]
[...] Cette doctrine fut présentée au Congrès des États-Unis par le président James Monroe à l'occasion de son septième discours annuel, le 2 décembre 1823. Elle devint aussi par la suite l'un des fondements de la politique américaine en Amérique latine. Cette doctrine peut se résumer en deux points : - absence d'ingérence dans les luttes opposant métropoles européennes et colonies américaines - mais opposition déclarée à toute tentative de reconquête par ces métropoles des colonies dont les États-Unis ont reconnu la légitimité du gouvernement. [...]
[...] Au 20e siècle En 1904, le président Theodore Roosevelt soutint que les États-Unis pouvaient intervenir dans les pays d'Amérique latine quand ces derniers étaient coupables de mauvaise conduite intérieure ou extérieure. Le corollaire que Roosevelt apporta à la doctrine de Monroe justifia les interventions ultérieures des États-Unis dans les États des Caraïbes pendant les administrations des présidents William Taft et Woodrow Wilson. Dans les années 1920 et surtout dans les années 1930, les États-Unis diminuèrent la portée de la doctrine en favorisant des actions concertées avec les autres Républiques américaines. [...]
[...] En 1845, il invoqua la doctrine contre les menaces britanniques qui pointaient en Californie et dans l'Oregon, ainsi que contre les mouvements franco-britanniques menés pour empêcher l'annexion du Texas par les États-Unis. En 1848, Polk avertit que toute intervention européenne dans la région du Yucatán au Mexique pourrait entraîner la prise de contrôle de la région par les États-Unis. Malgré la popularité croissante de la doctrine dans les années 1850, elle fut occultée par la guerre de Sécession au cours des années 1860. [...]
[...] Ce panaméricanisme forcené continua pendant et après la Seconde Guerre mondiale avec la loi de Chapultepec (1945) et le traité de Rio (1947), qui déclaraient que si l'on s'attaquait à une nation américaine, on les attaquait toutes. La création de l'Organisation des États américains (1948) prévoyait d'atteindre les buts de la doctrine de Monroe par le biais du panaméricanisme. [...]
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