Diffusion manquée du communisme, France, Allemagne, 1915-1919, Première Guerre mondiale, révolution allemande, SPD allemande, Liebknecht, Rosa Luxemburg, Trotski, SFIO, Léon Blum, Zimoviev, Sébastien Faure
Cela touche une bonne partie de l'Europe centrale notamment entre 1917-18. C'est une diffusion ratée dans le cas allemand. Le SPD date de 1875, c'est le premier parti en 1914. Il ressemble beaucoup au parti français. Les députés SPD ont voté massivement les crédits de guerre. Dès 1915, il commence à y avoir en Allemagne une petite minorité de socialistes qui redeviennent pacifistes et qui essayent de renouer les liens avec les autres partis européens.
Les socialistes allemands et français ne pouvant se voir à cause du contexte de guerre, ils vont en Suisse. En octobre 1915 se tient la première rencontre pacifiste, dans un hôtel d'une suite appelée "zimmerwald", d'où le manifeste.
Cet appel a eu des conséquences : en décembre 1915, quelques députés allemands ont voté contre les crédits de guerre. Le premier à être contre s'appelle Liebknecht : il fonde avec Rosa Luxemburg le spartakiste. Leur nombre augmente avec le temps, cela aboutit en 1917 à une scission dans la SPD allemande qui éclate en deux mouvements : ceux qui continuent à s'appeler SPD (et qui votent les crédits de guerre) et à gauche ceux pacifistes et opposés à la guerre, les USPD (Unahbhändige Sozialische Partei Deutschland).
[...] Les partis doivent s'appeler Parti communiste, et non socialiste. Publication des textes de l'Internationale. Congrès dans 4 mois. Il faut faire un congrès vers décembre. (Volonté de créer organisation très efficace, avec des gens qui sont vraiment totalement obéissant aux objectifs du parti. Parti socialiste français va prendre position sur ces sujets : congrès de Tour, est un congrès spécial pour discuter de ces 21 conditions déc. au 31 déc. au 1920. Des délégués viennent de la France entière : plusieurs milliers de délégués qui représentent chacun la fédération (il y a ceux de tous les départements français), mais il y a aussi des sections coloniales (notamment section vietnamienne : Nguyen Ai Quol, Hô Chi Minh) tendances se dégagent : -première tendance qu'on appelle l'adhésion complète à la III Internationale -deuxième tendance animé par le député de Narbonne : Léon Blum. [...]
[...] Des milliers de membres démissionnent. Parti communiste français suivent évolution inverse : son nombre de militants ne cessent de baisser. Parti va se transformer : il va devenir comme le parti communiste russe : il créer la cellule (dans des quartiers). Au niveau supérieur, il y a le rayon (plusieurs départements) et au sommet, assemblée de quelques centaines de membres : le comité central, dirigé par le bureau politique d'une dizaine de membre. Ce système permet de transmettre les ordres du hauts. [...]
[...] Il dit qu'il y a une révolution mondiale essaye de se faire. Le model doit être de la ligue spartakiste allemande, et système bolchevik russe. 1er thèse : le capitalisme va à terne, mener le monde à la ruine : il est convaincu que le capitalisme est en train de s'effondrer. 2eme thèse : s'emparer de l'Etat. 3eme thèse : on prend le pvr, puis dictature à la classe ouvrière : Lénine propose de tout prendre aux riches. Il appel à armer le prolétariat et les ouvriers. [...]
[...] Dès 1915 et 1916, on à deuxième réunion en Suisse, elle est à Kienthal, quelques socialistes français y vont en désobéissant un parti socialiste français. Bcp de français sont restés dans l'union sacrée dans la diffusion politique députés de la SFIO à Kienthal reprennent les décisions de la réunion de Zimmerwald. La motion rejetée par l'Assemblée Changement en 1917 : 3 ème réunion est prévu dans un autre pays neutre : Stockholm. Rupture de l'union sacrée entre socialiste et gouvernement. Ce dernier refuse de délivrer des passeports au socialiste qui veulent y aller. [...]
[...] Des départements entiers ont décidé de ne pas devenir communiste : le Nord de la France n'est pas rentré dans le parti communiste par ex. Ils ont gardé quelques journaux : le midi socialiste de Toulouse est resté socialiste. En région parisienne, c'est devenu massivement communiste. Le parti a perdu ses immeubles qu'il possédait dans Paris. Ils ont perdu aussi l'Humanité (créé par Jaurès, qui est un journal communiste). SFIO se reconstruit très vite grâce à ses atouts. Fin 1922, SFIO est à morts et morts. [...]
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