La Deuxième République (1848-1852)

Thèmes abordés

Deuxième République, 1848-1852, gouvernement provisoire de Lamartine, Assemblée constituante, Assemblée législative, coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte

Résumé du document

À la suite de l'émeute populaire de février 1848, l'on a annoncé la formation d'un gouvernement provisoire. Lamartine est à la tête de ce gouvernement provisoire à l'Hôtel de Ville de Paris au côté de Rollin ou Arago, tous deux députés républicains et notables. Aucun d'entre eux n'avait déjà siégé dans un gouvernement auparavant. Aussi, il est surprenant que des notables participent à ce gouvernement.

Extraits

[...] La journée de travail sera limitée à dix heures dans les villes et douze heures dans les provinces. Le lendemain, le gouvernement propose de créer les ateliers nationaux qui permettront d'occuper et d'employer les chômeurs aux frais de l'État. Ceci entraîne donc une vague d'espoir à toute la France et chez les ouvriers et les paysans. L'on attend donc beaucoup de ce régime républicain. La bourgeoisie, quant à elle, est rassurée dans la mesure où la Révolution s'est bien déroulée. [...]

[...] L'on a privé le peuple de sa révolution . Concernant le chômage, il y a à Paris ouvriers qui travaillent dans les ateliers nationaux. Occuper personnes n'est pas chose aisée, les employer coute très cher et c'est presque impossible. Ils vont subir une propagande : l'Assemblée constituante ferme les ateliers nationaux et les ouvriers âgés de 18 à 25 ans qui n'avaient pas de travail devaient s'engager dans l'armée sous peine de perdre leur salaire. Les autres seront envoyés en province où ils travailleront dans les chantiers. [...]

[...] À cause de cette loi, l'on passe de plus de 9 millions d'électeurs à 6 millions. Ces raisons vont amener au coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, du 2 décembre 1851. Une question primordiale se pose alors : pourquoi ce coup d'État? 1. Conflit très net entre le président et l'assemblée. En effet, l'assemblée ne souhaitait plus le président et voulait le rétablissement de la monarchie. Des légitimistes pensaient qu'il existait des héritiers qui pouvaient rétablir ce régime. [...]

[...] Ce sont principalement les enfants de bourgeois qui étudient dans ces écoles car ces derniers étaient effrayés par les écoles publiques, convaincus que les enseignants de l'école publique propageaient des thèses socialistes. Les députés montagnards sont remplacés et 21 nouveaux députés qui les remplacent sont tous des démocrates socialistes. Parmi eux se trouve le romancier Eugene Sue élu à Paris en 1850. Ce succès va affoler l'opinion publique et l'on se dit qu'il serait peut-être temps de réglementer le suffrage universel et le restreindre. [...]

[...] Aucun pillage n'a en effet eu lieu. Le Clergé l'est aussi car il est respecté. A cet optimisme ambiant reste la réalité qui est moins belle, surtout sur deux points : 1. Sur le plan économique, la réalité est toute autre car les difficultés financières subsistent et gommer ces difficultés ne sera pas chose aisée. Le système bancaire s'effondre et les épargnants retirent leur épargne ce qui entraine la faillite des banques. Les entreprises ferment et le chômage est à la hausse. [...]