Fiche d'histoire sur le 'dernier quart d'heure' de la guerre 1914-1918
'La Russie nous trahit?la Roumanie est obligée de capituler?je continue de faire la guerre, je continuerai jusqu'au dernier quart d'heure?c'est nous qui l'aurons', Clemenceau, (8 mars 1918): mais même lui peut en douter en ce début d'année 1918 très difficile.
a) La situation militaire dans les premiers mois de 1918
b) La réaction de l'opinion
[...] Plus que du côté britannique, les réticences viennent maintenant du côté de Pétain, non sur le principe du commandement unique, mais sur les conceptions stratégiques du commandant en chef. Foch pense que la prochaine offensive allemande aura lieu sur le front britannique(→aide), Pétain pense lui qu'il ne faut pas découvrir Paris( l'offensive du 27mai donne raison à Pétain qui parvient à limiter les conséquences du"Caporetto français"grâce à son habile défensive, malgré les divergences avec certains subordonnés (ex : gal Duchêne). [...]
[...] Mais ce mouvement, mené par des syndicalistes"pacifistes"(ex : Alphonse Merrheim) dont se moquent les dirigeants majoritaires de la CGT, est un échec pour plusieurs raisons : - habilité du gouvernement(ministre de l'Intérieur Jules Pams, sous-chef de cabinet du président du Conseil, Théophile Barnier), qui agit avec patience&prudence(grande souplesse) - mouvement isolé, concernant surtout et presque uniquement les métallurgistes (armement) - revendications = mettre fin à la guerre, i.e. accepter la victoire de l'Allemagne ( le pays n'est pas défaitiste, et si les dirigeants le sont ils ne peuvent pas l'avouer. ( cela explique que le mouvement ait lieu dans un moment de moindre danger sur le front et qu'il cesse quand commence la 3ème offensive allemande. [...]
[...] Offensives allemandes du printemps = affaiblissement du moral, mais pas d'esprit de capitulation. Province ( résignation, indifférence aux détails des événements, confiance. Les mouvements de grèves, surtout dans l'industrie d'armement Paradoxalement, se développe une agitation de caractère révolutionnaire graves troubles de mai 1918 dans les usines d'armement de la région parisienne et du bassin de la Loire principales régions de fabrication de matériel de guerre ( à long terme, risque d'asphyxier l'armée). Région parisienne : début de la grève dans les usines Renault (13mai) puis dans la métallurgie(100 000grévistes, surtout dans les usines d'aviation)→ 18mai= fin de la grève mais début dans le bassin de St-Etienne ( fin le 28mai, faute de soutien en France. [...]
[...] La stratégie des 2 camps est claire. La situation du côté allemand 15déc1918= armistice avec la Russie soviétique et 3mars1918= traité de Brest-Litovsk ( commandant en chef Hindenburg et son quartier maître général Ludendorff peuvent espérer ramener des troupes à l'Ouest + les renforts américains n'arrivent que mi-1918(le gal Pershing refuse d'intégrer ses troupes dans les unités françaises&anglaises) début 1918 : Allemands = 197divisions dont 84 en réserve = large supériorité numérique Alliés = 175 divisions dont 57 en réserve mais infériorité économique et matérielle (en canons, en avions et surtout en chars les Alliés ont 3000chars contre 40, le commandement allemand n'a pas cru à cette arme nouvelle) Stratégie=les Allemands doivent profiter de leur avantage momentané pour forcer la victoire. [...]
[...] Le climat s'améliore alors considérablement dans les usines. [...]
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