Dans les territoires « libérés », les communistes participent au gouvernement provisoire. Dès le début, l'URSS s'appuie sur cette présence communiste. À la conférence de Yalta, Staline manifeste l'idée de créer un Glacis Défensif (protéger l'URSS contre toute invasion). L'Armée Rouge s'installe physiquement dans tous ces territoires (...)
[...] Officiellement, elles se veulent des démocraties. Officiellement, elles ont conservé le multipartisme. En fait, évidemment, il n'existe qu'un seul parti politique qui accède et contrôle tous les pouvoirs : le parti communiste. Comme le parti se confond avec l'état, forcément la soviétisation de l'appareil de l‘état signifie une bureaucratie nombreuse pour contrôler tout le système administratif. Tous ces cadres qui travaillent dans les démocraties populaires au service de l'état/parti forment la nomenklatura. On observe la mise en place du culte de la personnalité aux dirigeants locaux (au secrétaire général du parti communiste local). [...]
[...] La tactique du salami de Pakosi cherche à écarter les opposants, se débarrasser des opposants tranche par tranche. La Hongrie et la Tchécoslovaquie résistent à l'imposition communiste. C. A partir de 1948, la Stalinisation se renforce Staline souhaite renforcer son contrôle par la satellisation des états. La 1ere résistance, sous le commandement du Général Tito, se manifeste en Yougoslavie (libérée sans l'armée rouge). Tito est communiste mais refuse la domination de Moscou. Il veut construire sa propre voie vers le communisme. [...]
[...] Elle est limitée et très encadrée (touche certains domaines mais pas tous). En Hongrie, Kadar arrive au pouvoir en 1959, et développe avec la permission de l'URSS une politique plus libérale mélange de contrôle politique très fort et un peu de libéralisation économique, pour améliorer la situation de la population : car une population qui souffre moins se révolte moins et déstabilise moins le pouvoir). A partir des années 1980s, la pénurie devient grave dans les pays du bloc de l'Est (à l'exception de la Hongrie) (on manque de tout). [...]
[...] Cette politique précipite la réconciliation des deux Allemagnes et progressivement les autres démocraties populaires tombent. En 1989, entre Novembre et décembre, la Tchécoslovaquie, la Bulgarie, et la Roumanie quittent l'URSS. En 1990, l'Albanie, la Hongrie, et la Yougoslavie quittent officiellement l'URSS. En 1991, c'est la fin officielle de l'URSS. La fédération yougoslave explose et mènera ensuite des guerres effroyables. Apres environ 40 ans de dictature communiste, les démocraties populaires sont redevenues de véritables démocraties et ont du faire face a une reconstruction économique et politique. [...]
[...] Cette propagande est efficace et pousse vers une union entre les pays frères. En réalité, les populations sont surveillées et on veille a ce Toute opposition est durement réprimée. Il existe une police politique dans chaque démocratie populaire (ex : Stasi en Allemagne de l'Est). B. La concentration des pouvoirs Ce sont des démocraties qui ne tolèrent aucune dissidence. Parallèlement a la soviétisation de l'économie, dans chaque démocratie populaire, le parti dirige l'état, concentre tous les pouvoirs, sans aucun contre-pouvoir et les membres du gouvernement font partie du Comité Général. [...]
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